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William Pitt le Jeune forme un nouveau gouvernement le 18 décembre 1783

dimanche 20 octobre 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 11 février 2018).

William Pitt le Jeune forme un nouveau gouvernement le 18 décembre 1783

Le 18 décembre 1783, le roi d’Angleterre demande à un jeune homme de 24 ans, William Pitt dit le Jeune , de former le gouvernement. Le père du nouveau Premier ministre s’était illustré en enlevant Québec [1] à la France.

Pitt accède au pouvoir 4 mois après le traité de Versailles [2] qui consacre l’indépendance des Treize colonies américaines, les nouveaux États-Unis. Il redresse l’économie, lutte contre la traite des Noirs et tente d’émanciper les catholiques irlandais.

En 1786, il signe un traité de libre-échange avec la France. À ce moment privilégié de leur Histoire, les deux ennemis de toujours font confiance aux échanges commerciaux et au rapprochement économique pour instaurer une paix durable.

Quand débute la Révolution française, Pitt n’y voit d’abord que des avantages pour son pays. Mais en février 1793, la France déclare la guerre à l’Angleterre. Pitt ne peut tolérer l’annexion par les Français du port d’Anvers [3] par où transite une grande partie des exportations britanniques. Sa détermination à briser la France révolutionnaire est dès lors totale.

Il pressure ses concitoyens pour financer les pays coalisés contre la France, Prusse, Autriche,....

Célibataire endurci, usé par le travail, couvert de dettes pour n’avoir jamais voulu se laisser corrompre, il meurt, dépité, à 46 ans, quelques semaines après le triomphe de Napoléon 1er à Austerlitz.

P.-S.

L’Europe au 18ème siècle Source : Imago mundi Texte de Léonardon/ article de Fabienne Manière/herodote/ evenement/17720428/dossier 414

Notes

[1] la Ville de Québec, est la capitale nationale du Québec, une des provinces du Canada. Située au cœur de la région administrative de la Capitale-Nationale, elle est le siège de nombreuses institutions, dont le Parlement du Québec. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain, Québec est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. Le rétrécissement du fleuve Saint-Laurent entre les villes de Québec et de Lévis, sur la rive opposée, a donné le nom à la ville, Kébec étant un mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ».

[2] Le traité de Versailles officialise la naissance des États-Unis d’Amérique. Le texte est signé par le comte de Vergennes et le comte de Manchester au nom des rois Louis XVI et George III et en présence des représentants de l’Espagne. Il met fin à la guerre d’Indépendance des Treize Colonies anglaises d’Amérique du Nord. Le matin de ce même jour, Benjamin Franklin et John Jay, représentants des Insurgents américains, ont rencontré l’ambassadeur britannique David Hartley dans sa résidence parisienne, rue Jacob. Par ce traité, ils ont obtenu la reconnaissance par l’Angleterre de l’indépendance des États-Unis d’Amérique.

[3] Anvers est une ville belge dans la Région flamande, chef-lieu de la province d’Anvers et de l’arrondissement administratif du même nom, située au cœur de la Dorsale européenne. Sa véritable expansion ne remonterait selon l’historiographie classique qu’aux alentours de l’an 900, lorsque les habitants agrandissent le légendaire Aanwerp, terrain surélevé de la primitive jetée qui donne son nom à Anvers. En 970, une fois l’ordre ottonien imposé, Anvers n’est encore qu’un poste frontière de l’Empire germanique, on y construit des fortifications en bois, remplacées plus tard au 12ème siècle par un château fort en pierre (le Steen). L’extension de la ville se poursuit d’abord vers le sud, comme le prouve l’installation de l’ordre des Prémontrés, attiré par les milieux urbanisé ou péri-urbanisé avec la construction suite à des dons seigneuriaux, sous l’égide de saint Norbert, de l’abbaye Saint-Michel. Par la suite, les chanoines de la petite église se déplacent vers le nord et fondent une nouvelle paroisse, avec au centre l’église Notre-Dame, ancêtre de la cathédrale actuelle. Dans les décennies qui suivent, la ville continue à se développer en vagues concentriques créant une succession de remparts que l’on devine encore dans sa topographie.