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1800 avant jc : A la recherche des Hébreux

samedi 16 septembre 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 24 mars 2021).

1800 avant jc : A la recherche des Hébreux

L’Histoire des Hébreux nous est essentiellement connue par la Bible [1]. Elle fut rédigée par des érudits ou scribes [2] juifs principalement entre 500 et 150 av. jc.

Les rédacteurs se sont appuyés sur des compilations de textes anciens, des archives de diverses origines et de différentes époques, mais probablement pas beaucoup plus haut que le 7ème ou le 8ème siècle av. jc.

Ils ne cherchaient pas à retrouver l’histoire du peuple hébreu au sens des historiens modernes mais ils voulaient montrer que, depuis l’origine, ce peuple avait noué une alliance avec un Dieu unique et que celui-ci s’était manifesté à travers toutes sortes de signes et d’événements. Il s’agit d’un récit théologique dans lequel les historiens et les archéologues peuvent parfois trouver des informations historiques, surtout pour les périodes postérieures au 10ème siècle.

La plupart des événements relatés dans la Bible sont censés se dérouler au 2ème millénaire av. jc à moins qu’ils ne se perdent dans la nuit des temps.

La Bible raconte l’histoire des Hébreux depuis l’alliance conclue par Dieu avec Abraham . Ce chef de clan prospère serait né à Ur [3], en Chaldée [4].

Selon le premier livre de la Bible, la Genèse [5],Yahvé [6] noue avec Abraham une alliance. Il l’engage à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan [7], ainsi nommée d’après Cham , l’un des fils de Noé .

Dieu annonce aussi à Abraham qu’il aura un fils, Isaac , de son épouse Sarah et qu’il sera le père d’une multitude de nations ! Abraham part donc avec son peuple, qu’on dénomme les Hébreux.

Après une longue errance, la petite troupe s’établit enfin dans le pays de Canaan, où coulent le lait et le miel sous la conduite d’Isaac et de son fils Jacob , surnommé Israël en souvenir de son combat contre un ange relaté par la Bible.

Ce pays de Canaan, entre le Jourdain [8] et la Méditerranée, n’est autre que l’actuelle Palestine [9].

Une partie des Hébreux auraient émigré plus tard en Égypte, à la recherche d’un mieux-être.

D’après la Bible, Joseph fils de Jacob et petit-fils d’Isaac, serait devenu, du fait de sa grande sagesse, le Premier ministre du pharaon. Il aurait alors invité ses 11 frères à le rejoindre.

Bientôt victimes de vexations, les Hébreux seraient revenus à Canaan après s’être libérés du joug égyptien, sous la conduite du prophète Moïse.

Longtemps, on a situé l’arrivée des Hébreux en Égypte au temps de l’occupation du delta du Nil par les conquérants étrangers Hyksos [10] et la sortie d’Égypte vers environ 1200 ans avant notre ère, sous le règne de Merenptah ou de son père Ramsès II . Aujourd’hui ces événements sont remis en doute en s’appuyant à la fois sur une analyse scientifique du texte et sur des études archéologiques.

Celle-ci nous est seulement connue par le deuxième livre de la Bible, l’Exode [11], rédigé plusieurs siècles plus tard.

D’après ce récit, après une longue errance dans le désert du Sinaï [12] puis la conquête guerrière du territoire de Canaan, les Hébreux se partagent les riches terres de la Terre promise.

Chacune des 12 tribus issues de la descendance de Jacob reçoit son lot à l’exception des descendants de Lévi [13], auxquels Moïse, selon la Bible, a réservé l’exercice du culte.

La première trace historique des Hébreux nous vient d’une stèle au nom du pharaon Merenptah qui exalte une victoire égyptienne sur les Hébreux en 1207 av. jc.

Les historiens parlent des Hébreux pour la période des patriarches [14], des Israélites pour la période royale et des Juifs après l’exil de Babylone [15].

Selon la Bible, les Hébreux, après leur errance dans le désert, auraient entrepris vers 1230 av. jc la conquête de Canaan qui serait ainsi devenu leur royaume. Ce territoire, situé entre le fleuve Jourdain et la Méditerranée, où sont censés s’être déroulés de nombreux événements guerriers comme la prise de Jéricho [16] par exemple, est très peuplé depuis la préhistoire.

Une civilisation prospère s’y est développée à partir de 1750 av. jc, les Cananéens. Comme leurs voisins de Syrie [17] et de Mésopotamie, les Cananéens ont créé un réseau de cités-états raffinées, ornées de palais et de temples importants. Ils adorent de nombreux dieux comme Dagon , le dieu des céréales, et Baal, le dieu de l’orage, Astarté , la déesse de la fécondité.

Au 12ème siècle av. jc, de nouveaux villages se développent sur les collines de Judée [18].

Les premiers Hébreux seraient donc en réalité des Cananéens qui ont modifié leurs croyances et non pas des conquérants venus de l’extérieur.

Les premiers habitants connus du littoral oriental de la Méditerranée sont les Cananéens, ancêtres des Phéniciens. D’où le nom de pays de Canaan qui lui est plusieurs fois donné dans la Bible.

De cette population se détachent les Hébreux aux environs de 1800 avant jc. Ce groupe, sur lequel l’archéologie et l’Histoire manquent d’informations précises, va donner corps à la première religion monothéiste.

Au tournant du 1er millénaire avant notre ère, les différentes tribus hébraïques portent à leur tête un roi [19] pour résister aux menaces extérieures. Mais ce royaume va se diviser à la troisième génération et succomber aux attaques successives des Assyriens [20] avec Sargon 1er puis des Babyloniens avec Nabuchodonosor.

Au 6ème siècle av. jc, les habitants de la Judée sont exilés en Mésopotamie, dans la région de Babylone. Une partie d’entre eux reviennent chez eux un demi-siècle plus tard grâce à la bienveillance du roi de Perse Cyrus 1er, vainqueur des Babyloniens.

Fortifiés par l’épreuve de l’exil, ils donnent à la religion judaïque sa structure définitive et en font la base de leur organisation sociale. Mais ils ne vont pas jouir longtemps de leur liberté retrouvée. Les Grecs d’Alexandre le Grand puis les Romains de Pompée vont les soumettre à leur loi et ne leur laisser qu’une autonomie relative.

Au premier millénaire avant notre ère, la Palestine connaît une forte poussée démographique. Elle croule même sous le poids des hommes, d’où une première vague d’émigration vers les autres contrées du Moyen Orient et de la Méditerranée. Cette émigration est tantôt volontaire, tantôt contrainte c’est le cas lorsque Nabuchodonosor déporte les habitants de la Judée à Babylone.

Au début de notre ère, on évalue la population de la Palestine à près de trois millions d’habitants (presque autant qu’aujourd’hui), ce qui est énorme pour l’époque (l’empire romain à son apogée compte environ 50 millions d’âmes et le monde entier, environ 250 millions).

La victoire de Titus, la séduction de la civilisation gréco-romaine accélèrent l’émigration hors de Palestine. Les juifs vont rejoindre les nombreuses communautés de la diaspora déjà installées en Mésopotamie, en Égypte et autour de la Méditerranée, parfois depuis plusieurs siècles.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de André Larané/ de Sophie Laurant, rédactrice en chef adjointe (Le Monde de la Bible)/Source : Herodote net/

Notes

[1] La Bible est un ensemble de textes sacrés pour les juifs et les chrétiens. Les diverses confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d’une religion à l’autre. La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le 8ème siècle av. jc et le 2ème siècle av. jc pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du 1er siècle, voire le début du 2ème siècle pour le Nouveau Testament.

[2] Le scribe désigne dans l’Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l’art de l’écriture et de l’arithmétique. Omniprésent comme administrateur, comptable, littérateur ou écrivain public, il fait fonctionner l’État de Pharaon au sein de sa bureaucratie, de son armée ou de ses temples. Le scribe royal domine l’administration centrale. Les scribes supérieurs font partie de la cour de pharaon, ils ne paient pas d’impôts et n’ont pas d’obligations militaires.

[3] Ur (Our), actuellement Tell al-Muqayyar, est l’une des plus anciennes et des plus importantes villes de la Mésopotamie antique, dans l’actuel Irak. Elle était alors située sur une des branches de l’Euphrate et proche du Golfe Persique. Ur apparaît comme une des principales et des plus puissantes cités sumériennes du 3ème millénaire av. jc, comme l’illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé. Durant le 21ème siècle av. jc cette ville fut la capitale d’un puissant empire, dirigé par les rois de ce que la tradition mésopotamienne a retenu comme la troisième dynastie d’Ur. Ces derniers édifient des monuments remarquables dans le sanctuaire du grand dieu de la ville, le Dieu-Lune, appelé Nanna en sumérien et Sîn en akkadien. Elle reste une ville importante au début du 2ème millénaire av. jc comme l’attestent les nombreuses découvertes de constructions et de tablettes cunéiformes effectuées pour cette période par les équipes archéologiques, qui explorèrent ses ruines entre 1922 et 1934. Ur demeure une cité assez importante en dépit d’un déclin marqué durant le 1er millénaire av. jc, avant son abandon vers le 3ème siècle av. jc. Dans la Bible, Ur des Chaldéens est présentée comme la ville d’origine du patriarche Abraham.

[4] l’Irak actuel

[5] La Genèse, premier livre de la Bible hébraïque, l’Ancien Testament, se termine par le récit de l’installation au Pays de Canaan des Hébreux, ou plus exactement des douze fils de Jacob, alias Israël. Ces douze fils sont les fondateurs directs ou indirects des douze tribus. Le décompte des treize tribus d’Israël correspond donc à onze fils de Jacob, auxquels il faut ajouter les deux fils de Joseph : Manassé et Éphraïm. La terre de Canaan est cependant divisée en douze territoires et non pas treize, puisque la tribu de Lévi n’a pas reçu de territoire ; quarante-huit « villes de refuge » furent en revanche attribuées à celle-ci, à raison de quatre villes accordées par chacune des douze autres tribus.

[6] Celui qui est

[7] Canaan désigne une région du Proche-Orient ancien située le long de la rive orientale de la mer Méditerranée. Cette région correspond plus ou moins aujourd’hui aux territoires réunissant les territoires disputés, l’État d’Israël, l’ouest de la Jordanie, le sud du Liban et l’ouest de la Syrie.

[8] Le Jourdain est un fleuve du Moyen-Orient, qui a donné son nom à la Jordanie (Transjordanie), à la Cisjordanie et à la ville de L’Isle-Jourdain en France. Du mont Hermon à la mer Morte, le Jourdain s’écoule sur 360 km et sa vallée est la plus basse du monde puisqu’il rejoint la mer Morte à l’altitude de −421 m sous le niveau des océans.

[9] Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l’est du Jourdain et au nord du Sinaï. Si le terme « Palestine » est attesté depuis le 5ème siècle av. jc par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l’empereur Hadrien au 2ème siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Elle est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée. Ses limites sont au nord la Phénicie et le mont Liban et au sud la Philistie et l’Idumée. À l’époque des croisades, le Pérée au nord-est de la mer Morte, la Batanée et la Décapole au-delà du Jourdain y étaient attachés. La Palestine peut désigner le territoire situé uniquement à l’ouest du Jourdain. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d’Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine). Les Arabes, qui ont conquis la Palestine sur les Byzantins dans les années 630, divisent la province d’al-Sham en cinq districts (jund), dont l’un garde le nom de « Palestine » et s’étend du Sinaï jusqu’à Akko (connue par les Chrétiens sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) ; son chef-lieu est d’abord Ludd (Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l’est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l’histoire. À partir du 10ème siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem. Sous le gouvernement des Croisés, est fondé en 1099, le royaume latin de Jérusalem ; Jérusalem redevient capitale d’un État. Après la défaite et le départ des Croisés, aux 12ème et 13ème siècles, les jund (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.

[10] Les Hyksôs formaient autrefois un groupe pluriethnique vivant dans l’Asie de l’ouest. Selon l’historiographie officielle du Nouvel Empire, relayée ensuite par Manéthon, ces étrangers comme semble l’indiquer leur nom égyptien arrivèrent à l’est du delta du Nil au cours de la Deuxième Période intermédiaire. Toujours selon cette version officielle, ils chassèrent les dirigeants de la XIVème dynastie, qui siégeaient à Avaris, et fondèrent les XVème et XVIème dynasties d’Égypte entre le 18ème siècle av. jc et le 16ème siècle av. jc selon les chronologies envisagées, régnant sur la Basse et la Moyenne Égypte durant plus d’un siècle.

[11] Le livre de l’Exode est le deuxième livre de la Bible et de l’Ancien Testament. Il raconte l’exode hors d’Égypte des Hébreux sous la conduite de Moïse, le don des Dix Commandements et les pérégrinations du peuple hébreu dans le désert du Sinaï en direction de la Terre promise.

[12] Le Sinaï est une péninsule égyptienne d’environ 60 000 km², à la forme triangulaire et située entre la mer Méditerranée (au nord) et la mer Rouge (au sud). Elle est géographiquement située en Asie du Sud-Ouest. Sa frontière terrestre longe le canal de Suez à l’ouest et la frontière entre l’Égypte et Israël et la bande de Gaza au nord-est.

[13] La tribu de Lévi est une des 12 tribus d’Israël. Cette tribu relève du patriarcat de Lévi qui est le 3ème fils de Jacob, fils d’Isaac, lui-même fils d’Abraham. Sa mère se nomme Léa (Léah), fille de Laban.

[14] d’Abraham à l’avènement de Saül

[15] Le royaume de Babylone s’est épanoui en Mésopotamie du sud du début du 2ème millénaire avant jc jusqu’en 539 av. jc, date de la prise de sa capitale par le roi Cyrus II de Perse. Cet État s’affirme à partir de la cité de Babylone dans le courant du 18ème siècle av. jc, sous l’impulsion du plus grand roi de sa première dynastie, Hammurabi. Après son pillage par les Hittites en 1595 av jc, Babylone passe sous l’autorité d’une dynastie d’origine kassite qui stabilise ce royaume pendant plus de quatre siècles. Cette période marque le début de la rivalité avec le royaume voisin situé au nord, l’Assyrie, qui marque les siècles suivants. Après plusieurs siècles d’instabilité entre 1100 et 800 av. jc, la Babylonie passe sous la coupe de l’Assyrie pendant plus un siècle (728-626 av. jc), avant d’initier une réaction qui aboutit à la destruction de l’Assyrie et à la formation de l’empire néo-babylonien (626-539 av. jc) par Nabopolassar et Nabuchodonosor II. Cette dernière phase de l’histoire du royaume de Babylone est brève, s’achevant en 539 av. jc par sa conquête par le roi perse Cyrus II. Dès lors, Babylone n’est plus dominée par une dynastie d’origine autochtone : aux Perses Achéménides (539-331 av. jc) succèdent les Grecs Séleucides (311-141 av. jc), puis les Parthes Arsacides (141 av. jc-224 ap. jc). La Babylonie conserve néanmoins sa prospérité jusqu’aux débuts de notre ère, tandis que sa culture millénaire s’éteint lentement.

[16] Jéricho est une ville de Cisjordanie, située sur la rive ouest du Jourdain. Jéricho a été mentionnée pour la première fois dans le Livre des Nombres. Elle est considérée comme une des plus anciennes villes (bien que ce terme soit aujourd’hui discuté) habitées dans le monde et les archéologues ont mis au jour les restes de plus de 20 établissements successifs, et dont le premier remonte à 9 000 ans av. jc. Jéricho a été décrite dans la Torah comme la « ville des palmiers », où d’abondantes sources d’eau tiède et d’eau froide jaillissent et donnent lieu à la culture de citrons, d’oranges, de bananes, de plantes oléagineuses, de melons, de figues et de raisins. La culture de la canne à sucre y est présente dès le 10ème siècle. Jéricho est la ville la plus basse du monde avec une altitude proche de -240 m.

[17] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[18] La Judée est le nom historique et biblique d’une région montagneuse qui correspond aujourd’hui à une partie de la Cisjordanie et du sud d’Israël. Son nom vient de la tribu de Juda dont elle constituait le territoire. Dans l’Antiquité, c’était une région plutôt reculée au relief escarpé. La Judée a été le centre de plusieurs royaumes et provinces antiques : le royaume de Juda à l’âge du fer, la province perse de Yehoud Medinata, les dynasties des hasmonéens et des hérodiens puis la province romaine de Iudaea.

[19] Saül d’après la Bible

[20] L’Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d’Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s’est formé au 2ème millénaire av. jc un royaume puissant qui est devenu par la suite un empire. Aux 8ème et 7ème siècles av. jc, l’Assyrie contrôle des territoires s’étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels tels l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l’Iran.