Son travail majeur est “Historia rerum Anglicarum ou Historia de rebus anglicis” [1].
Les historiens lui prêtent une importance certaine, car il rapporte plusieurs détails sur l’anarchie anglaise alors qu’Étienne d’Angleterre était au pouvoir. C’est l’un des ouvrages majeurs de cette époque en ce qui concerne les histoires de revenants du Moyen Âge, vampires compris.
Newburgh a publié son ouvrage en se basant sur des sources crédibles, au contraire du “Historia Regum Britanniae” [2] de Geoffroy de Monmouth, duquel il était d’ailleurs critique. « Seule une personne ignorante de l’histoire ancienne douterait de la façon dont il a sans honte et sans pudeur menti à propos de presque tout. » Il a critiqué Geoffroy pour avoir écrit une histoire qui entrait en conflit avec les récits de Bède le Vénérable.
La croyance dans le retour des âmes de personnes décédées étant forte au 12ème siècle, l’Historia de Newburgh rapporte de courtes histoires à propos de revenants qu’il a entendues, tout comme son contemporain Walter Map . Il a aussi mentionné l’arrivée d’enfants verts à Woolpit [3] au Suffolk [4], enfants en provenance de la terre de Saint-Martin. Ayant mentionné plusieurs événements étranges pour son époque, il croyait qu’ils avaient une signification, mais n’a pas offert d’explications.
Il a aussi composé un texte sur le “Cantique des Cantiques” et trois sermons sur des textes liturgiques.