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John Randolph (3ème comte de Moray)

vendredi 7 juillet 2023, par ljallamion

John Randolph (3ème comte de Moray) (1306-1346)

Seigneur d’Annandale-3e comte de Moray de 1332 à 1346-Gardien de l’Écosse de 1333 à 1335

Carte des principales seigneuries d'Écosse vers 1230.Second fils de Thomas Randolph, 1er comte de Moray [1]. L’identité de sa mère est incertaine.

John Randolph assume immédiatement, une activité militaire importante dans le conflit entre les partisans de David II d’Écosse et ceux d’Édouard Balliol, le prétendant au trône d’Écosse soutenu par les Anglais.

Le comte de Moray joue un rôle de premier plan dans l’attaque victorieuse des forces de David II à Annan [2] le 16 décembre 1332, qui oblige Balliol à quitter temporairement le royaume d’Écosse. Le 19 juillet 1333 John de Moray est présent lors de la désastreuse bataille de Halidon Hill [3] près de Berwick [4] qui voit la défaite face aux anglais de l’armée de David II et la mort du régent Archibald Douglas, mais il réussit à échapper à la mort et à la capture.

La lourde défaite subie et l’avantage militaire pris dans son sillage sur le terrain par Édouard Balliol et Édouard III d’Angleterre, obligent les partisans de David II Bruce à reconsidérer la situation de leur jeune roi.

Quelque temps après pendant l’hiver de 1333-1344 le comte de Moray est chargé d’une mission à la cour française afin de prendre les dispositions pour y transférer David II de son refuge du château de Dumbarton [5]. John Randolph retourne en Écosse au printemps de 1334 avec des navires et de l’argent du souverain français destinés à payer les dépenses engagées pour le voyage vers la France de David II qui est effectué en toute sécurité en mai 1334.

À son retour, John de Moray et Robert Stuart, 7ème grand sénéchal d’Écosse [6], neveu et héritier de David II, s’accordent pour coopérer dans des attaques contre les forces de Balliol dans le Clydesdale [7], et en juillet 1334 ils sont nommés Gardiens conjoints du royaume [8].

La prétention de John de Moray à l’exercice de la fonction de Gardien est partiellement justifiée par ses relations familiales avec David II, dans la mesure où sa grand-mère était la demi-sœur du roi Robert 1er. Robert Stuart, l’héritier du trône, ressent apparemment la nomination de Moray comme une intrusion dans ses prérogatives et l’animosité personnelle entre les deux hommes reste un élément important de la politique du royaume pendant le règne de David II.

Le 27 septembre 1334, le comte de Moray oblige à se soumettre David III Strathbogie, comte d’Atholl [9] l’un des principaux Disinherited [10] qui accompagnaient Édouard Balliol en Écosse en 1332, et qui avait occupé le Lochaber [11] et Badenoch [12], deux seigneuries du comte de Moray.

En avril 1335 David III Strathbogie et John de Moray soumettent leur différend au Parlement tenu par les Gardiens à Dairsie dans le comté de Fife [13]. Gui II de Namur et ses hommes se rendent à Moray, qui accepte de libérer le comte à la condition qu’il ne prenne plus part à la campagne d’Édouard III. Pendant qu’il escortait Gui jusqu’à la frontière anglaise John de Moray est lui-même surpris et capturé par des éléments de la garnison qui gardait la frontière. Le 13 août 1335 il est prisonnier à York [14], et il est ensuite enfermé dans les geôles anglaises, des châteaux de Nottingham [15], Windsor [16], Winchester [17], et enfin à la Tour de Londres [18]. Il reste prisonnier jusqu’en février 1342, quand il est libéré par Édouard III en échange de William Montagu , 1er comte de Salisbury [19], qui avait été capturé par les Français en 1340.

En juin 1341, peu de temps avant que John de Moray soit relâché, David II avait quitté la France et regagné son royaume. La relation politique étroite entre le jeune roi et le comte de Moray est immédiatement restaurée, et David II sert sous son commandement lors d’un raid au printemps 1342 dans le nord de l’Angleterre.

Dans les affaires intérieures du royaume la rivalité entre John de Moray et Robert Stuart qui avait commencé pendant la décennie 1330 se poursuit. En 1342 Sir Alexander Ramsay, un partisan actif de David II dans la guerre Anglo-écossaise et un allié de Moray, est nommé shérif [20] de Teviotdale [21] par le roi. Le précédent titulaire de l’office, un rival local de Ramsay, Sir William Douglas de Liddesdale, se saisit en juin d’Alexandre Ramsay à Hawick et l’emprisonne au château de l’Hermitage [22] dans le Liddesdale [23] où il le laisse mourir de faim. William Douglas est sauvé de la vengeance du roi par Robert Stuart, mais l’incident provoque un long conflit entre les partisans de Douglas et ceux de Moray.

John de Moray joue un rôle important lors de la reprise de la guerre à la frontière anglaise et il accompagne le roi David II dans son invasion du nord de l’Angleterre en octobre 1346. le 17 octobre, John Randolph, 3ème comte de Moray, est tué alors qu’il commande une des trois divisions écossaises lors de la bataille de Neville’s Cross [24] près de Durham [25].

John Randolph épouse Euphémie de Ross , fille de Hugues de Ross , 4ème comte de Ross [26], mais cette union semble être restée stérile. Le 2 mai 1355 Euphémie, comme comtesse de Moray, reçoit une dispense pour épouser Robert 7ème grand sénéchal d’Écosse, le neveu héritier du roi et ancien rival de John Randolph.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Michael Brown The Wars of Scotland 1214-1371 Edinburgh University Press (Edinburgh 2004) (ISBN 0748612386).

Notes

[1] Le titre de comte de Moray de la pairie d’Écosse succède à celui de mormaer de Moray qui était à la tête du mormaerdom celtique de Moray. Le territoire des mormaers de Moray s’étendait le long de la rive sud du Moray Firth, à partir de la rivière Spey au travers du nord de l’Écosse jusqu’à la côte occidentale du pays. Le Moray était séparé du comté de Ross par la rivière de Beauly.

[2] Annan est une ville et ancien burgh royal d’Écosse, situé dans le council area de Dumfries and Galloway et dans la région de lieutenance du Dumfriesshire.

[3] Au cours des guerres d’indépendance de l’Écosse, la couronne d’Écosse est disputée entre Édouard Balliol, allié des Anglais, et David II d’Écosse. Édouard Balliol ayant dû fuir l’Écosse, le jeune roi Édouard III d’Angleterre intervient et défait les Écossais à Halidon Hill le 19 juillet 1333 à proximité de la ville de Berwick-upon-Tweed.

[4] Berwick-upon-Tweed, ou simplement Berwick, est située dans le comté de Northumberland et est la ville la plus au nord de l’Angleterre, sur la côte Est, à l’embouchure de la Tweed. Elle est située à 4km au sud de la frontière écossaise. La ville a été fondée durant la période du royaume de Northumbrie qui faisait alors partie de l’Heptarchie. Le site a joué un rôle central dans les guerres qui ont opposé l’Angleterre et l’Écosse pendant des siècles ; la dernière fois que la ville a changé de main fut en 1482 quand les Anglais l’ont reconquise.

[5] Dans l’Écosse médiévale, Dumbarton (’la forteresse des Bretons’), important château royal, abrita David II d’Écosse, le fils de Robert 1er, et sa jeune femme, la reine Jeanne, après la défaite écossaise à la Bataille de Halidon Hill près de Berwick-upon-Tweed en 1333. Patrick Hepburn, 1er comte de Bothwell, était capitaine de Dumbarton Castle le 1er avril 1495. En 1548, après la tout aussi désastreuse Bataille de Pinkie Cleugh, à l’est d’Édimbourg, le château protégea pendant plusieurs mois Marie 1ère d’Écosse, âgée de 4 ans, avant son transfert en sécurité vers la France. L’importance du château déclina après la mort de Cromwell en 1658.

[6] Le grand steward (ou grand-steward) d’Écosse est une fonction honorifique et héréditaire écossaise correspondant à celle de grand-sénéchal ou intendant.

[7] Clydesdale est le nom ancien d’un comté du Lanarkshire.

[8] Entre les 13ème et 16ème siècles, l’histoire du royaume d’Écosse se caractérise par de nombreuses minorités, périodes au cours desquelles, les rois sont captifs, absents ou empêchés, voire de vacances du pouvoir qui impliquèrent la mise en place de régences, parfois collectives, pendant lesquelles le pouvoir fut exercé par des Régents ou des Gardiens du Royaume.

[9] Le Mormaer du comte d’Atholl renvoie à l’autorité comtale médiévale sur la province d’Atholl (Ath Fodhla), dans les Highlands, actuellement dans le nord du Perthshire. Atholl est un comté particulier parce qu’on connaît un roi d’Atholl de la période Picte : Talorgan mac Drostan. Les deux seuls autres royaumes Pictes connus grâce à des sources contemporaines sont Fortriú et Circinn. Un document du début du 13ème siècle connu sous le nom : de Situ Albanie rapporte l’affirmation qu’Atholl était un ancien royaume picte. Au 11ème siècle, Crínán de Dunkeld aurait obtenu la fonction de mormaer. Les liens avec la royauté continuèrent avec Máel Muire d’Atholl, qui était le fils du roi Donnchad 1er, et le jeune frère de Máel Coluim III mac Donnchada.

[10] Héritiers des seigneurs écossais déposés par Robert Bruce pour leur soumission au roi d’Angleterre.

[11] Lochaber, est l’un des cinq districts écossais du council area de Highland. Lochaber est l’une des 16 zones de gestion de la paroisse du Highland Council d’Écosse et l’un des huit anciens districts gouvernementaux des Highlands.

[12] située dans la partie ouest des Monts Grampians juste au nord du défilé de Drumochter Pass

[13] Le Fife est une région côtière de l’est de l’Écosse, entre les estuaires de la Forth (Firth of Forth) et du Tay (Firth of Tay). Formant ainsi une péninsule naturelle, ses frontières ont peu bougé à travers les âges. C’est à la fois une subdivision actuelle de l’Écosse (council area avec pour capitale administrative Glenrothes), un comté historique, une région de lieutenance et une ancienne région d’Écosse. Les principales villes sont Dunfermline (chef-lieu), St Andrews et Kirkcaldy. C’est une région qui a toujours été tournée vers la mer et le commerce avec le continent.]. Robert Steward semble avoir soutenu la position de David III Strathbogie. Ce dernier rejoint toutefois les partisans d’Édouard Bruce et il est tué en novembre 1335 par Andrew Murray de Bothwell dont il attaquait les domaines.

En juillet 1335, Édouard III et Édouard Balliol avaient lancé un nouvel assaut contre les partisans de David II en Écosse et rapidement établi leur quartier général de campagne à Perth[[Perth est une cité d’Écosse, capitale du council area et de la région de lieutenance de Perth and Kinross. En 1396 la bataille des Clans eut lieu à Perth et, en 1559, John Knox y prononça un sermon qui marqua le début de l’introduction du protestantisme en Écosse.]. John de Moray défait une armée commandée par Gui de Namur, qui amenait ses troupes pour appuyer Édouard III, dans une série de rapides combats autour d’Édimbourg[[Édimbourg est une ville de la côte d’Écosse au Royaume-Uni, et est sa capitale depuis 1532. Elle est le siège du Parlement écossais, qui a été rétabli en 1999.

[14] York est une ville du nord de l’Angleterre. Située à la confluence de deux rivières, l’Ouse et la Foss, elle donne son nom au comté du Yorkshire. Fondée par les Romains sous le nom d’Eboracum, elle est l’une des villes majeures du royaume anglo-saxon de Northumbrie, puis la capitale du royaume viking de Jórvík. Elle est également le siège d’un archevêché de l’Église d’Angleterre. Après l’arrivée des Anglo-Saxons, York devint l’une des principales villes du royaume de Northumbrie sous le nom vieil anglais Eoforwic. Le roi Edwin y fut baptisé en 627. Elle devint le siège d’un évêché, puis d’un archevêché en 735. Tombée aux mains de la Grande Armée en 866, elle fut la capitale d’un royaume viking de 876 à 954 sous le nom de Jórvík, date de sa conquête définitive par le royaume d’Angleterre. Le 20 septembre 1066, Harald Hardrada s’empara de la ville, mais fut tué cinq jours plus tard par le roi Harold Godwinson à la bataille de Stamford Bridge, vainqueur qui devait périr à son tour à la bataille de Hastings peu de temps après. En 1190, Richard de Malbis et d’autres nobles d’York qui envisageaient de se joindre à Richard dans la troisième croisade profitèrent d’un incendie qui avait éclaté en ville pour faire courir une rumeur contre les Juifs. Les maisons de Benoît et Joce furent attaquées et ce dernier obtint la permission du gardien du château d’York d’y évacuer sa famille et l’ensemble des Juifs, probablement dans la tour de Clifford. Assaillis par la foule, les Juifs prirent peur et ne laissèrent pas rentrer le gardien qui avait quitté la tour. Il en appela au shérif, qui fit venir la milice du Comté. La tour de Clifford fut assiégée plusieurs jours. Un moine fit la cérémonie de sacrement chaque matin autour des murs comme pour sacraliser la lutte. Il fut écrasé d’une pierre jetée par les Juifs assiégés ; la colère de la foule devint alors une folie forcenée. Quand les Juifs de la tour de Clifford virent qu’ils n’avaient aucune alternative autre que de se soumettre au baptême ou périr aux mains de la foule, Yom-Tob ben Isaac de Joigny, tossafiste français et nouveau chef de la communauté, les exhorta à se tuer eux-mêmes plutôt que de succomber à la cruauté de leurs ennemis. Ceux qui étaient en désaccord furent autorisés à se retirer. Les autres se donnèrent la mort, après avoir mis le feu à leurs vêtements et marchandises pour éviter que ceux-ci ne tombent dans les mains de la foule.

[15] Nottingham est une ville située dans l’Est des Midlands en Angleterre. Elle était à l’origine dénommée Snotingeham. La Leen et la rivière Trent, qui coule de Stoke-on-Trent jusque dans l’Humber, traversent l’agglomération. Au 11ème siècle, le château de Nottingham est construit par les Normands sur un affleurement de grès dominant la rivière Trent. Les Anglo-saxons, installés sur une partie du site de Nottingham, possèdent leurs propres institutions. Autour du château, sur la colline d’en face, le quartier normand se développe peu à peu. Finalement, l’espace entre les deux communautés se construit, au fur et à mesure du développement du bourg. En 1276 une communauté monastique de l’Ordre du Carmel s’installe sur le site

[16] Le château de Windsor est une forteresse médiévale située à Windsor dans le Berkshire au Royaume-Uni. Le château est célèbre pour son architecture et parce qu’il est l’une des résidences de la famille royale britannique. Sa construction commença peu après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant au 11ème siècle. Depuis le règne d’Henri 1er d’Angleterre, le château a abrité de nombreux monarques ; il est le plus ancien palais habité sans interruption en Europe.

[17] Winchester est la ville capitale du comté de Hampshire, au sud de l’Angleterre. Elle devient la grande capitale du royaume du Wessex du 6ème siècle au 9ème siècle, puis d’Angleterre jusque sous les premiers rois normands au 11ème siècle. Elle reste une des résidences principales des rois jusqu’à George 1er, tout en s’affirmant un des évêchés les plus riches d’Angleterre. Son évêque, qui siège à la chambre des Lords, a aujourd’hui le cinquième rang dans la hiérarchie anglicane.

[18] La tour de Londres est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre à côté de Tower bridge. La tour se trouve dans le district londonien de Tower Hamlets situé à l’est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill. Sa construction commença vers la fin de l’année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche qui donna son nom à l’ensemble du château, fut construite sur l’ordre de Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l’oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Le château fut utilisé comme prison dès 1100. Il servait également de grand palais et de résidence royale.

[19] Le titre de comte de Salisbury, associé à la ville de Salisbury, est un titre de la pairie d’Angleterre à l’histoire complexe. Le titre fut créé pour Patrick de Salisbury par Mathilde l’Emperesse lors de la guerre civile dite « l’Anarchie ». Le titre fut cependant reconnu par son adversaire, le roi Étienne d’Angleterre, puis par son successeur Henri II à son accession en 1154. Guillaume de Longespee, un fils illégitime d’Henri II fut marié par son demi-frère Richard Cœur de Lion à Ela, la fille et héritière du 2e comte, comtesse de jure. Alice Plantagenet, épouse de Thomas de Lancastre, comte de Leicester et Lancastre, hérita du titre. Quand son mari perdit ses titres et fut exécuté pour trahison en 1322, la comtesse rendit ses titres au roi, et ceux-ci s’éteignirent.

[20] La fonction de shérif est originaire de l’Angleterre prénormande. Le terme est né d’une contraction des mots anglo-saxons Shire reeve, désignant respectivement : pour le Shire, une circonscription administrative similaire au comté ; pour le reeve, un officier, agent d’un seigneur féodal (très proche du concept du bailli) qui faisait appliquer l’ordre parmi les serfs du domaine. En définitive, le shérif était un grade supérieur de cette fonction de Reeve, correspondant littéralement à celle d’un « bailli du comté ». Après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, la fonction perdura, dans le cadre de vicomté. Elle reprit finalement l’appellation de shérif, tandis que vicomte devint un titre héréditaire de pairie.

[21] Roxburghshire ou le comté de Roxburgh

[22] Le château de l’Hermitage daterait du 13ème siècle. William de Soulis, un de ses premiers propriétaires fut accusé de sorcellerie. La légende veut qu’il ait été jeté vivant dans du plomb fondu par ses propres paysans. En réalité, il mourut en prison. Il appartient aujourd’hui à l’institution Historic Scotland.

[23] Le Liddesdale est la vallée de la rivière Liddel, dans le Roxburghshire, au sud de l’Écosse. Elle s’étend des environs de Peel Fell jusqu’à la River Esk dans la direction sud-ouest sur une distance de 21 milles (33,796224 km). La ligne Waverley du North British Railway passe le long de la vallée, et le Catrail, ou digue des Pictes, traverse sa tête. e Liddesdale est également un ancien district de l’Écosse, bordé à l’est par le Teviotdale, à l’ouest par l’Annandale, au nord par le Tweeddale et au sud par le comté anglais de Cumberland.

[24] La bataille de Neville’s Cross (ou parfois Nevill’s Cross) a eu lieu à Neville’s Cross près de Durham en Angleterre entre les Écossais et les Anglais le 17 octobre 1346.

[25] Durham est une ville du nord-est de l’Angleterre. C’est la capitale du comté de Durham et le chef-lieu du Diocèse de Durham. La ville est connue pour sa cathédrale, son château, ainsi que son université qui est la cinquième du pays. Elle a le statut de Cité.

[26] Initialement le comté de Ross, dont le nom signifie en gaélique « cap », correspondait au territoire de l’est du Ross actuel, limité par le Dornoch Firth et le Cromarty Firth. Il comprenait les paroisses de Kiltearn (c’est-à-dire la moderne Evanton) et Alness. Le premier personnage connu portant le titre de mormaer ou comte de Ross est le rebelle MacHeth