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L’histoire pour le plaisir

Édouard Balliol

mardi 10 septembre 2019

Édouard Balliol (vers 1283-1364)

Roi d’Écosse de 1332 à 1333 puis en 1336

Fils aîné du roi Jean d’Écosse dit Jean Balliol et d’ Isabelle de Warenne , fille de John de Warenne 6ème comte de Surrey . Il est probablement né peu après le mariage de ses parents qui intervient avant février 1281.

On sait peu de chose du début de la vie d’Édouard Balliol. Quand en 1296 son père le roi Jean d’Écosse est contraint d’abdiquer, le trône d’Ecosse est transféré en Angleterre, Édouard l’accompagne, il réside parfois dans la Tour de Londres [1] ou comme membre de la maison d’Édouard II d’Angleterre.

Quand Jean Balliol est transféré en 1299 à la garde du Pape Boniface VIII en France, Édouard est retenu en Angleterre, mais désormais sous la garde de son cousin John de Warenne 7ème comte de Surrey . Il est toujours traité honorablement quand vers 1310, il est retiré de la maison de son cousin et intégré dans celle de Thomas de Brotherton et Edmond de Woodstock , les demi-frères d’Édouard II.

Après la mort de son père, il est autorisé à prendre possession des biens des Balliol en France, et il semble y être resté à l’exception de visites occasionnelles en Angleterre. Bien que, selon le traité franco-écossais de 1295, il était prévu qu’il épouse une nièce de Philippe IV de France, aucune suite n’est donnée à ce projet sans doute parce qu’il n’a jamais obtenu un statut suffisant qui seul aurait pu lui permettre d’obtenir une épouse du rang auquel il aspirait.

Il est possible que l’obscure conspiration découverte en 1320 et menée par Sir William II de Soules , contre Robert 1er, avait pour objet de le rétablir. Quoi qu’il en soit, il est certain que dans la décennie 1320, il y avait des signes d’intérêt pour lui en Angleterre notamment d’ Henri de Beaumont (1er baron Beaumont) qui a été spolié de ses droits de comte de Buchan [2] par Robert 1er.

Quand Édouard III d’Angleterre élimine du gouvernement sa mère Isabelle de France et Roger Mortimer le temps d’Édouard Balliol est venu.

Robert 1er est mort en 1329, et l’Écosse est gouvernée par Thomas Randolph, 1er comte de Moray [3], régent du jeune David II Bruce. Édouard Balliol se rend plusieurs fois en Angleterre à cette époque, et constate que si Édouard III n’est pas prêt à intervenir directement en Écosse, il veut bien favoriser une invasion de l’Écosse par Édouard Balliol et les déshérités [4], qui s’étaient engagés dans sa tentative de s’établir comme roi d’Écosse.

Le projet est mis en œuvre immédiatement à la nouvelle de la mort du régent écossais le 20 juillet 1332 Édouard Balliol et les déshérités, débarquent à Kinghorn [5] le 6 août 1332. Les Écossais réagissent mais Édouard Balliol bat les troupes de David II Bruce menées par le nouveau régent Donald (8ème comte de Mar) dit Donald II de Mar le 11 août à la Bataille de Dupplin Moor [6]. Il est couronné roi des Scots [7] à Scone [8] le 24 septembre et tente d’établir son autorité. Il offre lui-même dès novembre de rendre l’Hommage féodal pour le royaume d’Écosse au roi d’Angleterre et accepte qu’une importante partie du sud du territoire soit placée sous la souveraineté directe des Anglais.

Après un succès lors d’une escarmouche à Roxburgh [9] dans laquelle le gardien de l’Écosse, Sir Andrew Murray de Bothwell , est capturé, Edouard Balliol se retire pour passer Noël en sécurité à Annan [10] le manoir ancestral du domaine des Balliol dans le Galloway [11]. Le 15 décembre il y est surpris par un parti mené par Sir Archibald Douglas et John Randolph 3ème comte de Moray , il est obligé de s’enfuir en Angleterre. Édouard III n’a pas d’autre choix que de s’impliquer directement dans le conflit car il cherche par ailleurs à rétablir la réputation de l’Angleterre après le cuisant échec subi par son père en Écosse.

De mars à juillet 1333, Édouard III d’Angleterre et Édouard Bailliol envahissent l’Écosse à la tête d’une armée de 13.000 hommes et mettent le siège devant Berwick-upon-Tweed [12]. Il bat une nouvelle fois avec l’aide de ses alliés anglais l’armée écossaise qui s’avance au secours de la cité à la Bataille de Halidon Hill [13] le 20 juillet 1333 où périt le régent Archibald Douglas.

Édouard Baillol est rétabli sur son trône Il réussit à réunir un parlement à Holyrood [14] en février 1334 duquel il obtient la validation de l’accord passé avec Édouard III et il récompense rapidement ses partisans dont un certain nombre de nobles anglais à qui il octroie des domaines en Écosse. Il met aussi en place une administration en nommant William Bullock chambellan [15] et gardien du château de Cupar [16] dans le Fife [17] et au moins un shérif [18], Alan Lisle, qui officie à Bute [19] et Cowal [20].

Il rend alors personnellement l’Hommage au roi d’Angleterre à York [21] le 5 juin 1334. Ce qui est suivi d’un hommage formel au roi anglais à Newcastle [22] le 19 juin. Dans le même temps, le jeune David II et son épouse se sont réfugiés en France en mai 1334 où ils passent les 7 années suivantes à Château Gaillard [23] en Normandie. Robert le Steward et John Randolph 3ème comte de Moray deviennent en juillet Gardiens pour le compte de David Bruce.

Malgré ses succès apparents la position d’Édouard Balleul reste fragile. Il y a des querelles entre les déshérités qu’il a restauré dans les domaines qu’ils revendiquaient en Écosse ; et les partisans de David Bruce, particulièrement Robert le Steward en Ayrshire [24] et Sir William Douglas dans le sud-ouest, résistent toujours. En août 1334 Édouard Balliol doit se rendre à Berwick-upon-Tweed, solliciter l’appui d’Edouard III. Il apparaît rapidement que son régime ne peut pas survivre sans un appui important des anglais.

Après Noël 1334/1335 Edouard III rejoint Balliol lors d’une campagne destinée à reprendre le contrôle de Roxburgh. Pour le moment, il atteint à peu près tous ses objectifs mais les plans étaient en cours pour un plus grand effort de l’été prochain, notamment, à la suggestion de Balliol, d’une attaque sur la côte ouest de l’Écosse.

Ce plan est mis en œuvre en juin 1335. Édouard Balliol, maintenant à Newcastle upon Tyne, s’avance sans opposition jusqu’à la côte est tandis qu’Edouard III, à partir de Carlisle, marche à travers la région de Nithsdale. Le mouvement de tenailles était prévu pour se refermer à Glasgow [25], ce qu’il est fait à la fin de juillet. De là, les deux Edouard marchent vers Perth [26]. En plus de Roxburgh et Lochmaben [27] des garnisons sont établies à Stirling [28] et Perth.

Les régions cédées dans Le sud de l’Écosse par l’accord de 1334 passent sous le contrôle anglais, et des shérifs sont établis à Berwick, Édimbourg, et Dumfries [29]. Beaucoup de ceux qui avait déserté le parti de Balliol l’année précédente lui font de nouveau, allégeance, et même Robert le Steward aurait fait la paix avec Lui.

L’automne de 1335 est le sommet de la bonne fortune d’Édouard Balliol. Il en profite curieusement pour quitter l’Écosse où il nomme l’un des déshérités, David III Strathbogie , comte d’Atholl [30] comme gardien et choisit de façon étonnante dans ces circonstances de se retirer pour passer l’hiver à Holy Island [31] dans le Northumberland [32].

La résistance contre Balliol se poursuit conduite par Sir Andrew Murray de Bothwell et Sir William Douglas, et le 30 novembre 1335 Andrew Murray défait et tue David III Strathbogie à la bataille de Culblean [33] dans le sud-ouest de l’Aberdeenshire [34]. Ce qui entraîne l’année suivante une nouvelle campagne d ’Édouard III en Écosse à l’automne 1336, au cours de laquelle il récupère et répare le Château de Bothwell [35] dans le Lanarkshire [36], fortifie de nouveau Perth et dote la ville d’une garnison anglaise. Il s’agit de la dernière campagne d’Edouard III en Écosse.

Désormais toute son attention est accaparée par les affaires françaises et il abandonne l’Écosse à ses lieutenants ce qui précipite le déclin d’Édouard Bailliol.

En 1337 Andrew Murray de Bothwell mène une série de campagnes victorieuses en Angus [37] et en Fife, reprenant les châteaux de St Andrews [38] et Leuchars [39], mais pas Cupar, et aussi reprendre Bothwell. Les tentatives anglaises de s’emparer du château de Dunbar [40] en 1337 et 1338 échouent. Balliol apparaît pour la dernière foie à Perth en août 1338.

Peu après il se retire dans le nord de l’Angleterre, où en 1339 il est nommé commandant d’une armée anglaise chargée de combattre l’Écosse et d’envahir les marches.

La présence effective de Édouard Balliol en Écosse est terminée, et il ne reste plus aux partisans de David II que d’enlever aux garnisons anglaises restantes : Perth qui tombe en 1339, Édimbourg en 1341, Roxburgh et Stirling en 1342. En juin 1341 David II et son épouse sont de retour dans leur royaume en liesse.

Dans la décennie 1340 Édouard Balliol est encore nommé au commandement d’armées dirigées contre les Écossais mais sans grand effet. On connaît mieux son action sur le Galloway où se trouve ses domaines ancestraux. En août 1339 plusieurs grands propriétaires terriens du Galloway font la paix avec Édouard III mais Balliol est incapable d’occuper son château ancestral de Buittle en 1352 bien qu’il semble encore en mesure de fortifier en 1348 Hestan Island, au large de Kirkcudbright [41].

Il y laisse une garnison sous le commandement de Duncan MacDougall. Après la victoire des Anglais à Nevill’s Cross [42] en 1346, Édouard Balliol agit encore en tant que commandant des armées anglaises qui vont occuper le sud de l’Écosse.

Édouard Balliol se retire finalement en Angleterre où il finit par abdiquer en faveur du roi d’Angleterre le 20 janvier 1356 tous ses droits au trône d’Écosse.

Pensionné par Édouard III, il meurt en janvier 1364 à Wheatley près de Doncaster [43]. La date précise de son décès est inconnue mais sa mort intervient entre le 1 et le 24 du mois. Il ne semble avoir contracté aucune union et les prétentions au trône de la famille Balliol s’éteignent avec lui.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Bruce Webster « Balliol, Edward (b. in or after 1281, d. 1364), », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.

Notes

[1] La tour de Londres est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre à côté de Tower bridge. La tour se trouve dans le district londonien de Tower Hamlets situé à l’est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill. Sa construction commença vers la fin de l’année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche qui donna son nom à l’ensemble du château, fut construite sur l’ordre de Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l’oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Le château fut utilisé comme prison dès 1100. Il servait également de grand palais et de résidence royale.

[2] Comte de Buchan est un titre dans la pairie d’Écosse. Le titre de comte de Buchan fait suite à celui de mormaer de Buchan, qui était donné au seigneur de la province médiévale de Buchan. Ce titre, ainsi que celui de comte de Mar, est lié à une ancienne province picte. Ces deux provinces appartiennent de nos jours à l’Aberdeenshire. À partir des donations enregistrées dans le « Book of Deer » on peut reconstituer la liste des premiers mormaer de Buchan dont la trace est conservée. Le titre de comte passe ensuite par mariage à la famille Comyn.

[3] Le titre de comte de Moray de la pairie d’Écosse succède à celui de mormaer de Moray qui était à la tête du mormaerdom celtique de Moray. Le territoire des mormaers de Moray s’étendait le long de la rive sud du Moray Firth, à partir de la rivière Spey au travers du nord de l’Écosse jusqu’à la côte occidentale du pays. Le Moray était séparé du comté de Ross par la rivière de Beauly.

[4] Héritiers des seigneurs écossais déposés par Robert Bruce pour leur soumission au roi d’Angleterre.

[5] La bataille de Wester Kinghorn opposa les partisans de David Bruce et ceux d’Édouard Balliol le 6 août 1332. Les partisans de Balliol débarquent à Burntisland afin de le placer sur le trône. Duncan IV de Fife rassemble en hâte une armée pour les rejeter à la mer mais est battu. Balliol se dirige vers Dupplin Moor et bat à nouveau les partisans du roi David II quelques jours plus tard.

[6] À la bataille de Dupplin Moor le 11 août 1332, l’armée du prétendant Édouard Balliol et des « déshérités », dirigée par Henri de Beaumont, vainc les forces écossaises, pourtant plus nombreuses.

[7] Les Scots sont un peuple celte originaire de l’est de l’Irlande qui commença à s’établir dans l’île de Bretagne entre les rivières Clyde et Solway aux 3ème et 4ème siècles de l’ère chrétienne. L’Écosse actuelle leur doit son nom (Scotland). Les premiers Scots affrontèrent les Britto-romains lors de raids qui se transformèrent en établissements durables, profitant sans doute d’un dépeuplement précoce des régions où ils effectuaient leur piraterie. Peu avant 500, ces Scots s’établirent sur les côtes du Devon et du pays de Galles, mais ils n’y établirent pas d’ensembles politiques durables. On leur doit toutefois l’introduction de l’écriture oghamique sur l’île. Plus au nord, les Scots devinrent dans un premier temps les voisins immédiats et les rivaux occidentaux des Pictes, les anciens habitants de la Calédonie. Cette région, qui n’avait jamais été conquise par Rome, passa progressivement sous leur contrôle du 6ème au 9ème siècle. Dès le 6ème siècle, les Scots durent cependant résister aux Anglo-Saxons, établis durablement au sud du Forth avant 500, contrairement aux Bretons, les Scots nouèrent de nombreux contacts avec ces nouveaux venus, surtout à l’est avec le royaume septentrional de Northumbrie. Au 7ème siècle, les Scots chrétiens jouèrent en particulier un rôle important dans l’évangélisation des Anglo-Saxons, rôle qui fut ensuite éclipsé par Rome.

[8] Scone est un village d’Écosse, dans la région de Perth and Kinross. À Scone se trouvait la Pierre du destin, dite aussi Pierre de Scone, sur laquelle les rois d’Écosse étaient couronnés. La pierre fut emmenée comme butin de guerre à Westminster par le roi Édouard 1er d’Angleterre en 1296. Mais les rois écossais continuèrent à se faire couronner à Scone, jusqu’à Charles II, en 1651.

[9] Le château de Roxburgh était un château situé près de l’ancienne ville de Roxburgh dans les Scottish Borders, une région d’Écosse. Le château fut fondé par David 1er d’Écosse. En 1174 le château se rend à l’Angleterre après la capture de Guillaume 1er d’Écosse à Alnwick, et fut la plupart du temps aux mains des Anglais après cela.

[10] Annan est une ville et ancien burgh royal d’Écosse, situé dans le council area de Dumfries and Galloway et dans la région de lieutenance du Dumfriesshire.

[11] Galloway désigne aujourd’hui l’ancien comté de Wigtownshire (délimité par la côte à l’ouest, les collines de Galloway au nord, et le fleuve Cree à l’est) et la Stewartry of Kirkcudbright (qui s’étend du Nith au Cree, et est limité également par les collines de Galloway au Nord) dans le sud-ouest de l’Écosse, mais dont la taille a beaucoup varié au cours de l’Histoire.

[12] Berwick-upon-Tweed, ou simplement Berwick, est située dans le comté de Northumberland et est la ville la plus au nord de l’Angleterre, sur la côte Est, à l’embouchure de la Tweed. Elle est située à 4km au sud de la frontière écossaise. La ville a été fondée durant la période du royaume de Northumbrie qui faisait alors partie de l’Heptarchie. Le site a joué un rôle central dans les guerres qui ont opposé l’Angleterre et l’Écosse pendant des siècles ; la dernière fois que la ville a changé de main fut en 1482 quand les Anglais l’ont reconquise.

[13] Au cours des guerres d’indépendance de l’Écosse, la couronne d’Écosse est disputée entre Édouard Balliol, allié des Anglais, et David II d’Écosse. Édouard Balliol ayant dû fuir l’Écosse, le jeune roi Édouard III d’Angleterre intervient et défait les Écossais à Halidon Hill le 19 juillet 1333 à proximité de la ville de Berwick-upon-Tweed.

[14] Le palais de Holyrood se situe à Édimbourg en Écosse, dans le bas du Royal Mile, l’artère principale qui relie le palais de Holyrood au château d’Édimbourg. C’est à l’origine un monastère fondé par le roi d’Écosse, David 1er en 1128. Il a servi comme résidence principale des rois et reines d’Écosse depuis le 15ème siècle ainsi qu’à la reine Élisabeth II lors de ses séjours en Écosse.

[15] Un chambellan ou chambrier est un gentilhomme chargé du service de la chambre d’un monarque ou d’un prince, à la cour duquel il vit.

[16] Cupar est une ville et ancien burgh royal d’Écosse, situé dans le council area et région de lieutenance du Fife, à 20 kilomètres au sud de Dundee.

[17] Le Fife (officiellement Kingdom of Fife) est une région côtière de l’est de l’Écosse, entre les estuaires de la Forth (Firth of Forth) et du Tay (Firth of Tay). Formant ainsi une péninsule naturelle, ses frontières ont peu bougé à travers les âges. C’est à la fois une subdivision actuelle de l’Écosse, un comté historique, une région de lieutenance et une ancienne région d’Écosse.

[18] La fonction de shérif est originaire de l’Angleterre prénormande. Le terme est né d’une contraction des mots anglo-saxons Shire reeve, désignant respectivement : pour le Shire, une circonscription administrative similaire au comté ; pour le reeve, un officier, agent d’un seigneur féodal (très proche du concept du bailli) qui faisait appliquer l’ordre parmi les serfs du domaine. En définitive, le shérif était un grade supérieur de cette fonction de Reeve, correspondant littéralement à celle d’un « bailli du comté ». Après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, la fonction perdura, dans le cadre de vicomté. Elle reprit finalement l’appellation de shérif, tandis que vicomte devint un titre héréditaire de pairie.

[19] L’île de Bute, en anglais Isle of Bute, est une île du Royaume-Uni située en Écosse et baignée par le Firth of Clyde. Elle fait maintenant partie du Council area d’Argyll and Bute.

[20] Cowal est une péninsule en Argyll and Bute proche de la ligne de faille des Highlands qui traverse le territoire écossais. La partie nord de Cowal est principalement constituée de l’Argyll Forest Park. Cowal est séparé de la péninsule du Kintyre à l’ouest par Loch Fyne, et d’Inverclyde et North Ayrshire à l’est par le Firth of Clyde. Les lochs Loch Long et Loch Goil se trouvent au nord-est, et le sud de la péninsule est partagée en trois pointes par d’autres lochs, Loch Striven et à son ouest Loch Riddon. L’Île de Bute se trouve au sud de Cowal, et en est séparée par l’étroit passage de Kyles of Bute qui relie la Clyde à Loch Riddon. La plupart du Cowal était autrefois détenue par le Clan Lamont. Les querelles les opposant au Campbell voisins a débouché sur les Covenanting Wars du 17ème siècle.

[21] York est une ville du nord de l’Angleterre. Située à la confluence de deux rivières, l’Ouse et la Foss, elle donne son nom au comté du Yorkshire. Fondée par les Romains sous le nom d’Eboracum, elle est l’une des villes majeures du royaume anglo-saxon de Northumbrie, puis la capitale du royaume viking de Jórvík. Elle est également le siège d’un archevêché de l’Église d’Angleterre. Après l’arrivée des Anglo-Saxons, York devint l’une des principales villes du royaume de Northumbrie sous le nom vieil anglais Eoforwic. Le roi Edwin y fut baptisé en 627. Elle devint le siège d’un évêché, puis d’un archevêché en 735. Tombée aux mains de la Grande Armée en 866, elle fut la capitale d’un royaume viking de 876 à 954 sous le nom de Jórvík, date de sa conquête définitive par le royaume d’Angleterre. Le 20 septembre 1066, Harald Hardrada s’empara de la ville, mais fut tué cinq jours plus tard par le roi Harold Godwinson à la bataille de Stamford Bridge, vainqueur qui devait périr à son tour à la bataille de Hastings peu de temps après. En 1190, Richard de Malbis et d’autres nobles d’York qui envisageaient de se joindre à Richard dans la troisième croisade profitèrent d’un incendie qui avait éclaté en ville pour faire courir une rumeur contre les Juifs. Les maisons de Benoît et Joce furent attaquées et ce dernier obtint la permission du gardien du château d’York d’y évacuer sa famille et l’ensemble des Juifs, probablement dans la tour de Clifford. Assaillis par la foule, les Juifs prirent peur et ne laissèrent pas rentrer le gardien qui avait quitté la tour. Il en appela au shérif, qui fit venir la milice du Comté. La tour de Clifford fut assiégée plusieurs jours. Un moine fit la cérémonie de sacrement chaque matin autour des murs comme pour sacraliser la lutte. Il fut écrasé d’une pierre jetée par les Juifs assiégés ; la colère de la foule devint alors une folie forcenée. Quand les Juifs de la tour de Clifford virent qu’ils n’avaient aucune alternative autre que de se soumettre au baptême ou périr aux mains de la foule, Yom-Tob ben Isaac de Joigny, tossafiste français et nouveau chef de la communauté, les exhorta à se tuer eux-mêmes plutôt que de succomber à la cruauté de leurs ennemis. Ceux qui étaient en désaccord furent autorisés à se retirer. Les autres se donnèrent la mort, après avoir mis le feu à leurs vêtements et marchandises pour éviter que ceux-ci ne tombent dans les mains de la foule.

[22] Newcastle upon Tyne, souvent appelée Newcastle, est une ville de la région de l’Angleterre du Nord-Est dans le comté métropolitain de Tyne and Wear située sur la rive nord du fleuve Tyne et capitale du comté historique et traditionnel de Northumberland.

[23] Château-Gaillard est une forteresse médiévale en ruine qui se situe au cœur du Vexin normand, à 100 km de Paris dans la commune des Andelys (Eure). Il constitue un morceau d’histoire de France qui domine la vallée de la Seine, mêlant Richard Cœur de Lion et les rois maudits en haut d’une falaise de calcaire. Château-Gaillard a plus de 800 ans.

[24] L’Ayrshire, Siorrachd Inbhir Àir en gaélique écossais, est un comté du sud-ouest de l’Écosse, situé sur les rives du Firth of Clyde. Ses principales villes sont Ayr, Kilmarnock et Irvine. La région est intégrée au royaume d’Écosse au 11ème siècle. En 1263, les Écossais parviennent à chasser les Norvégiens au cours de la bataille de Largs.

[25] Glasgow est la ville la plus grande et la plus peuplée d’Écosse et la troisième ville du Royaume-Uni. Elle est située dans l’ouest de la partie centrale des lowlands écossaises. Le gentilé Glaswégien désigne aussi, au singulier, le dialecte local. La naissance de la ville est basée sur deux fondations médiévales, l’ancien archidiocèse de Glasgow et l’université de Glasgow en 1451. L’essor décisif surgit toutefois après les Lumières écossaises, imposant un précoce taux d’alphabétisation et une rapide transition de la maîtrise de l’outil au machinisme. À partir du 18ème siècle, Glasgow est un centre considérable du commerce transatlantique

[26] Perth est une ville d’Écosse, capitale du council area et de la région de lieutenance de Perth and Kinross.

[27] Lochmaben est une petite ville d’Écosse, et dispose d’un château autrefois important. La ville se trouve à 6,5 km de Lockerbie, en Dumfries and Galloway.

[28] Stirling est une cité écossaise, située dans le council area de du même nom dont elle constitue le siège et dans la région de lieutenance de Stirling and Falkirk. Elle est bordée par le Forth, en amont d’Édimbourg. Autrefois capitale du royaume d’Écosse, Stirling porta le titre de « burgh royal » (« bourg royal ») jusqu’en 2002

[29] Dumfries est une ville (et ancien burgh royal) d’Écosse, capitale administrative du council area (après avoir été celle de la région) de Dumfries and Galloway et appartenant à la région de lieutenance du Dumfriesshire, au sud-ouest de l’Écosse. Dumfries fut fondée en 1186. En 1306, le futur roi d’Écosse, Robert 1er d’Écosse y assassina son rival pour le trône, John III Comyn.

[30] Le titre de duc d’Atholl, nommé d’après Atholl, en Écosse, n’a été créé qu’une seule fois dans l’histoire britannique par la reine Anne en 1703, comme une promotion du très ancien titre de Mormaer ou comte d’Atholl. Il a une histoire très ancienne et très complexe.

[31] Holy Isle est une île du Royaume-Uni située en Écosse. L’île sainte de Clyde est l’une des nombreuses îles du Royaume-Uni dénommé « île sainte ». Elle est située dans le Firth of Clyde, en dehors de la côte occidentale de l’Écosse centrale, à l’intérieur de la baie de Lamlash sur une île plus grande, celle d’Arran. L’île s’étale sur une longueur de 3 kilomètres et une largeur de 1 kilomètre. Son point le plus élevé est la colline de Mullach Mòr . L’île a une longue histoire d’emplacement sacré, avec une source connue pour ses propriétés curatives, la caverne d’un moine ermite du 6ème siècle Saint Molaise, et un monastère du 13ème siècle. Un ancien nom gaélique pour l’île était Eilean Molaise. L’île est maintenant la propriété de la Communauté bouddhiste de Samye Ling de la tradition Kagyupa de l’école du bouddhisme tibétain.

[32] Le comté de Northumberland est un important comté du nord de l’Angleterre qui remonte à l’époque anglo-saxonne. Il succède à l’ancien royaume de Northumbrie dont il n’occupe qu’une portion septentrionale.Le comté de Northumberland est un important comté du nord de l’Angleterre qui remonte à l’époque anglo-saxonne. Il succède à l’ancien royaume de Northumbrie dont il n’occupe qu’une portion septentrionale.

[33] La bataille de Culblean eut lieu le 30 novembre 1335, durant la Seconde Guerre d’indépendance de l’Écosse. Ce fut une victoire pour les Écossais indépendantistes menés par Sir Andrew Murray sur les forces anglo-écossaises commandées par David III Strathbogie, comte d’Atholl et partisan d’Édouard Balliol.

[34] L’Aberdeenshire est une région située dans le nord-est de l’Écosse, sur la mer du Nord. Elle est arrosée principalement par les deux rivières qui convergent vers Aberdeen : la Dee et la Don. La partie côtière, à l’est, est une région de plaines fertiles tandis que vers l’ouest, les Monts Grampians avec des sommets à plus de 1 000 mètres d’altitude (Cairngorm et Ben Macdui) ne sont presque pas cultivés.

[35] Le château de Bothwell est un château médiéval écossais, aujourd’hui en ruine, situé sur une hauteur près de la rivière Clyde. Il est situé dans le sud du Lanarkshire, en Écosse, entre Uddingston et Bothwell, à environ 16 km au sud-est de Glasgow. Le Roi David 1er accorde la baronnie de Bothwell à David Olifard (ou Olifant), Justicier de Lothian, au milieu du 12ème siècle. Les terres passent à ses descendants, et en 1242 la baronnie devient la propriété de Walter de Moravia (ou Walter de Moray) du clan Murray, qui avait épousé l’héritière du dernier baron d’Olifard. Walter commence la construction du château, mais à cause du début des guerres d’indépendance de l’Écosse de 1296, seuls le donjon principal, la tour de la prison, et de petits murs qui servent à lier les bâtiments sont achevés. Les fondations sont cependant en place. Une palissade en bois sert de défense. Le château permet de garder un point de passage stratégique de la Clyde. Il est resté le siège du chef du clan Murray jusqu’en 1360. Bothwell joue un rôle-clé dans les guerres d’indépendance, changeant plusieurs fois de mains.

[36] Le Lanarkshire est un ancien comté d’Écosse et une région de lieutenance. Il est bordé au nord par le Stirlingshire et une portion détachée du Dunbartonshire, au nord-est par le Stirlingshire, le West Lothian, à l’est par le Peeblesshire, au sud-est et au sud par le Dumfriesshire, au sud-ouest par le Dumfriesshire et l’Ayrshire, et à l’ouest par l’Ayrshire, le Renfrewshire et le Dunbartonshire.

[37] L’Angus a pour origine l’antique royaume Picte de Circhenn ou Cirig fondé par le mythique roi picte éponyme Cirig ou Circin. La région est également associée avec le roi Uurdech ou Feradach Uclea dont la fille Mongfind est réputée être épouse de l’Eóganachta de Munster Conall Corc mac Lugaid et mère de Lughid et de Cairpre Cruithechan ce dernier étant l’ancêtre des Eóganachta de Magh Geirginn.

[38] St Andrews est une ville écossaise située sur la côte de la mer du Nord entre Édimbourg et Dundee. Nommée d’après l’apôtre saint André, le bourgh royal de St Andrews est une ville sur la côte est de Fife, en Écosse qui a été l’ancienne capitale religieuse d’Écosse. Elle abrite également une université réputée.

[39] Leuchars est une petite ville proche de la côte nord-est de Fife en Écosse. La ville se trouve à environ 9 km au nord-ouest de la ville universitaire de St Andrews. La ville de Dundee est à 11 km au nord, de l’autre côté du Firth of Tay, estuaire du Tay.

[40] Le château de Dunbar, aujourd’hui en ruines, était une des plus importantes forteresses d’Écosse, dominant le port de la ville de Dunbar, dans l’East Lothian. Au début du Moyen Âge, le château de Dunbar dépendait d’un Ealdorman vassal des rois du château de Bamburgh, puis de ceux de York. En 678, saint Wilfrid fut enfermé à Dunbar, à la suite de son expulsion de son siège de York par Ecgfrith de Northumbrie. Plus tard, le château aurait été incendié par Kenneth 1er d’Écosse, roi des Scots, qui le possédait

[41] Kirkcudbright, est une ville et paroisse civile, située dans le council area de Dumfries and Galloway, dans la région de lieutenance du Stewartry of Kirkcudbright. Elle se trouve au sud de l’Écosse, à l’embouchure de la Dee, à 10 kilomètres de la mer.

[42] La bataille de Neville’s Cross (ou parfois Nevill’s Cross) a eu lieu à Neville’s Cross près de Durham en Angleterre entre les Écossais et les Anglais le 17 octobre 1346.

[43] Doncaster est une ville britannique située dans le Yorkshire du Sud (Angleterre). Située à environ 30 kilomètres de Sheffield.