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L’histoire pour le plaisir

Hanazono

mardi 10 juin 2025, par lucien jallamion

Hanazono (1297-1348)

95ème empereur du Japon du 28 décembre 1308 au 29 mars 1318

Quatrième fils de l’empereur Fushimi et appartenait donc à la lignée Jimyôin-tô [1].

Hanazono devient empereur en 1308 après l’abdication de son cousin, l’empereur Go-Nijō de la lignée Daikakuji-tō [2].

Durant son règne, la dispute de succession entre les 2 lignées de la famille impériale se règle grâce à un accord entre les 2 parties et le Bakufu [3], pour alterner le trône entre les 2 lignées tous les 10 ans.

En vertu de cet accord, Hanazono abdique donc en 1318 en faveur de son cousin Go-Daigo, de la lignée Daikakuji-tō, mais ce dernier refuse de rendre le trône au bout de 10 ans et initie la restauration de Kemmu [4].

Après son abdication, Hanazono élève son neveu, le futur empereur de la cour du Nord Kōgon. En 1335, il devient un moine bouddhiste de la secte zen [5].

Il excellait au tanka [6], et appartenait à l’école Kyôgoku. Il a laissé un journal : Hanazono-in-Minki [7]. On lui doit aussi, en 1346, la compilation de l’anthologie poétique Fuga-shū. Il était une personne très croyante, ne manquant jamais ses prières au Bouddha [8] Amitabha .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Hanazono »

Notes

[1] La Jimyōin-tō est une branche de la famille impériale du Japon. Go-Fukakusa, qui commence son règne en 1246 est le premier représentant de cette lignée.

[2] La branche Daikaku-ji, ou Daikakuji-tō, est une lignée d’empereurs et de princes descendant de l’empereur Kameyama à la fin de l’époque de Kamakura. Elle doit son nom au temple bouddhique du Daikaku-ji à Kyoto, depuis lequel Kameyama exerça son gouvernement retiré. Cette lignée était en lutte pour le contrôle du trône du chrysanthème contre une branche rivale descendant d’un frère aîné de Kameyama, celle du Jimyōin-tō. En effet, après la mort de l’empereur Go-Saga, le shogunat de Kamakura avait augmenté son contrôle sur la cour et intervenait dans les choix de succession, imposant une certaine forme d’alternance entre les deux lignées.

[3] Le bakufu (gouvernement shogunal ») ou shogunat (de shogun) est un gouvernement militaire ayant eu cours au Japon de la fin du 12ème siècle à la révolution de l’ère Meiji en 1868.

[4] La restauration de Kenmu ou l’ère Kenmu désigne une des 14 subdivisions traditionnelles de l’histoire du Japon. Cette période dure de 1333 à 1336. Elle couvre les trois années séparant la chute du shogunat de Kamakura de l’arrivée au pouvoir du shogunat Ashikaga, quand l’empereur Go-Daigo se lance dans la tentative avortée de rétablir le contrôle impérial sur le Japon.

[5] Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l’accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois chinois simplifié : « méditation » ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam. Ces différents termes dérivés du chinois, remontent à une origine commune : le mot sanskrit dhyāna, en pali jhāna (recueillement parfait). Le zen se réfère au chan, une forme de méditation indienne implantée en Chine par Bodhidharma il y a 1 500 ans. Il prend sa source dans la méditation de Siddhartha Gautama sous l’arbre de la Bodhi par laquelle il obtint l’éveil, il y a plus de 2 500 ans en Inde, mais il a été influencé par le taoïsme. On y trouve aussi l’influence coréenne du son. Le zen japonais se réfère principalement à la posture de méditation d’éveil de Siddhārtha Gautama de transmission en transmission dite zazen.

[6] Le tanka (littéralement chant court), est un poème japonais sans rimes, de 31 mores sur cinq lignes.

[7] Chroniques impériales du Temple du jardin des fleurs Hanazono-in

[8] Le titre de bouddha, désigne une personne ayant, notamment par sa sagesse (prajñā), réalisé l’éveil, c’est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hīnayāna), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le Mahāyāna). Il peut être désigné par d’autres qualificatifs : « Bienheureux », « Celui qui a vaincu », « Ainsi-Venu ». L’appellation de bouddha peut donc référer à plusieurs personnes. Le bouddha le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddhārtha Gautama