Il fut posté à la frontière ouest de l’Empire sassanide, connu pour ses actions contre les forces byzantines lors de la guerre perso byzantine de 572 à 591
Pour l’historien Jean d’Ephèse , Adarmahan est un marzbān [1], probablement de Nisibis [2]. C’est dans cette ville qu’il était affecté en 573 lorsque le roi perse Khosro 1er l’envoie à la tête d’une armée pour envahir la province byzantine de Syrie. Il dévaste la province, met à sac la ville d’Apamée [3], capture plusieurs centaines de prisonniers et bat une petite force romaine sous le commandement du général Magnus.
En 577, alors qu’il mène des raids dans la province byzantine d’Osroène [4], il bat en retraite lors de l’approche d’une importante armée sous le commandement du général Justinien. En 580, le général byzantin Maurice marche le long du fleuve Euphrate sur la capitale sassanide, Ctésiphon [5]. En réponse, Adarmahan reçoit l’ordre de mener des opérations au nord de la Mésopotamie en 581, afin de menacer le ravitaillement des Byzantins et forcer Maurice à s’arrêter et à se retirer avec son armée dans le nord.
Adarmahan pille à nouveau l’Osroène, et il réussit à prendre sa capitale, Édesse. Il marche alors avec son armée sur Callinicum [6] sur l’Euphrate. Là, il rencontre l’armée de Maurice et subit une petite défaite le forçant à se retirer.
En juin de l’année suivante, Adarmahan subit une importante défaite face aux troupes de Maurice lors de la bataille de Constantine [7], s’échappant de justesse du champ de bataille, alors que son co-commandant Tamkhosrau est tué. Après cet évènement, il n’est plus fait mention d’Adarmahan.