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Agrippina Minor dite Agrippine la jeune

dimanche 9 novembre 2014, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 2 août 2011).

Agrippina Minor dite Agrippine la jeune (16-59)

Statue d'orante en grauwacke d'Agrippine la Jeune trouvée à Rome, sur le mont Célius en 1885, musée Centrale Montemartini.Fille de Germinacus et d’Agrippine l’aînée, née en Germanie inférieure après que sa mère eut trouvé refuge avec ses 3 enfants à Trèves. Redoutant les mutineries qui avaient accueilli l’annonce de la mort d’Auguste et l’accession de Tibère au pouvoir, la famille de Germanicus s’était repliée auprès d’alliés moins incertains, les Trévires [1].

Elle épousa d’abord Domitius Ahenobarbus. En 39, accusées d’adultère et de complicité dans le complot de Marcus Aemilius Lepidus contre l’empereur, Agrippine et sa sœur Julia Livilla sont condamnées à l’exil sur les îles Pontiennes, exil qui dura jusqu’au principat de Claude en 41. Agrippine divorce alors de son premier époux, fait assassiner son second mari Passienus Crispus, immensément riche, pour se lier à l’empereur Claude après la mort de Messaline.

Restée veuve, elle devint la 4ème femme de l’empereur Claude. Elle obtint alors le retour d’exil de Sénèque qui avait été le précepteur de Domitius.

Elle exerça une domination absolue sur l’empereur, dont la fille Octavie épousa son fils, et dès lors le fils de Britanicus fut écarté du trône au profit de Néron. Celui-ci, devenu empereur, s’impatienta bientôt du caractère autoritaire de sa mère. Après avoir essayé de faire sombrer son bateau en mer, il la fit assassiner par un centurion.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Joël SCHMIDT, « AGRIPPINE LA JEUNE (16-59) », Encyclopædia Universalis/ Le petit mourre dictionnaire d’histoire universelle édition Bordas 2004 p 26

Notes

[1] Les Trévires étaient un peuple celte du groupe belge, localisé dans l’est de Gaule. Leur nom est à l’origine de la ville de Trèves en Allemagne. Le territoire des Trévires couvrait approximativement l’actuel Luxembourg et les régions avoisinantes1 ; il couvrait l’espace compris entre les Ardennes et le Rhin. Ils avaient pour voisins les Rèmes à l’ouest, les Médiomatrices au sud, les Vangions à l’est, les Ubiens et les Éburons au nord.