lundi 26 octobre 2020, par
évêque du diocèse de Coutances au 6ème siècle
Saint Laud résidait notamment dans la ville de Briovère ou Briovera [1] qui était une propriété familiale. Il fut présent en 541 et en 549 au 4ème et au 5ème concile d’Orléans [2].
Après sa mort, il fut béatifié et fut particulièrement honoré à Briovère, qui aurait abrité son tombeau. Un pèlerinage y était effectué et la ville prit alors le nom de Saint-Laud, puis Saint-Lô.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Gauthier Nancy et Fixot Michel, Topographie chrétienne des cités de la Gaule, des origines au milieu du VIIIe siècle. Province ecclésiastique de Rouen (Lugdunensis secunda), Paris, De Boccard, 1996
[1] Saint-Lô a longtemps été un centre important de l’économie normande. Elle a ainsi attiré la convoitise des peuples voisins, notamment des Anglais, ayant pour conséquence des nombreuses invasions successives. Briovère fut conquise par les Romains dirigés par Quintus Titurius Sabinus en 56 av. jc, après la défaite de leur chef Viridorix au mont Castre. La paix romaine engendre le développement de domaines ruraux gallo-romains, sur le modèle des villæ rusticæ romaines comme à Canisy, Marigny, Tessy-sur-Vire. Puis, la région fut le théâtre des diverses invasions saxonnes pendant le 3ème siècle. Les Francs n’y établirent qu’un pouvoir administratif, Briovère ayant néanmoins le droit de battre de la monnaie.
[2] Il semble que six conciles d’envergure nationale se soient tenus à Orléans entre 511 et 634 ou 645.
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