Canao , frère de Macliau et comte des Bretons, avait tué 3 de ses frères afin d’assurer sa toute-puissance sur le trône. Macliau, dernier survivant, était prisonnier de son frère qui voulait également le tuer.
Félix évêque de Nantes , réussit à le libérer sous condition qu’il lui jure fidélité. Canao, apprenant que son frère voulait rompre son serment de fidélité, le poursuivit à nouveau. Macliau, impuissant, s’enfuit auprès de Conomor, un autre comte de la région.
En 560, Canao s’allie avec Chramn, fils et opposant du roi de Francie, Clotaire 1er. Il meurt au cours d’une bataille qui voit s’affronter l’armée de Chramn et celle de Clotaire.
Le comte Budic, et Macliau se partagent le royaume. La partie correspondant à l’actuelle Cornouaille [1] revient à Budic et le pays de Vannes revient à Macliau. La convention de partage du Royaume prévoit que « celui d’entre eux qui survivrait défendrait les fils de l’autre comme s’ils étaient les siens ». Au moment de ce partage, Budic a un fils, Tewdrig, et Macliau s’apprête à devenir père d’un deuxième fils, Jacob le frère de Waroch.
Budic est le premier à mourir et malgré le serment passé, Macliau chasse Tewdrig de Bretagne et s’empare de son royaume. En 577, après avoir réuni une armée, Tewdrig se lance en guerre contre Macliau.
Macliau et son fils Jacob meurent au cours d’un combat de la main de Tewdrig. Le fils de Budic reprend son royaume mais laisse le contrôle des terres de Macliau au cadet de ce dernier, Waroch.