Il était un des 3 fils de Germanicus et d’Agrippine l’Aînée. Il était le frère aîné de Drusus Iulius Caesar , de Caligula, de Julia Drusilla, d’Agrippine la Jeune et de Julia Livilla. Au milieu des années 20, il fut brièvement au premier rang dans la succession à Tibère.
Né en 6, marié avec sa cousine Julia, fille de Drusus, petite-fille de Tibère, il faisait figure d’héritier de l’empereur, qui avait adopté Germanicus. Son frère Drusus Iulius Caesar et lui étaient traités comme les petits-fils de Tibère jusqu’à ce qu’ils tombent victimes des intrigues du préfet du prétoire Séjan.
Lors de la mort de son fils Drusus Iulius Caesar en 23, Tibère, en plein deuil, démontra publiquement au sénat son affection et son estime pour les fils de Germanicus.
Paradoxalement, ces démonstrations, en entraînant une surenchère de flagornerie de la part des sénateurs, furent probablement à l’origine de la disgrâce des deux jeunes gens. Il semble que Tibère prit peur de voir apparaître des rivaux potentiels. Une crainte que Séjan ne se fera pas faute d’exploiter et d’aggraver et que Néron Caesar, par maladresse ou précipitation, aveuglé par la popularité encore vivace de son père, ne saura pas apaiser.
Les historiens romains suggèrent de manière insistante que Tibère prêtait plus qu’une oreille complaisante aux dénonciations de Séjan, mais aussi qu’il aurait fait de l’élimination des prétentions de la lignée de Germanicus un axe de sa politique dynastique. En effet, Tibère est soupçonné d’avoir empoisonné Germanicus par jalousie en 19 et d’avoir ensuite tout fait pour aggraver les vexations de sa famille interdisant par exemple à Agrippine l’Aînée de se remarier.
Accusé, tout comme sa mère Agrippine l’Aînée et son frère Drusus Iulius Caesar, Néron Caesar est soupçonné de conspirer contre l’empereur. Condamné, il est jeté en prison et finalement exilé sur l’île de Ponza [1] où il meurt de faim en 29, à moins qu’il n’y ait été assassiné sur ordre