Olympiodore fut à Athènes disciple de Damascios le Diadoque avant 529, date à laquelle Justinien 1er ferma l’école néoplatonicienne d’Athènes [1]. Il fut le disciple à Alexandrie [2] d’Ammonios fils d’Hermias.
Il obtint une chaire en 541 à Alexandrie. Il admirait Proclos. Il eut pour disciples l’Arménien Davit Anhaght et Hélias, autres commentateurs. Il fut le dernier scolarque [3], recteur, de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie [4].
Seule une partie de son œuvre est conservée sous forme de notes de cours de ses élèves. Cette œuvre comprend une biographie de Platon, des commentaires sur les dialogues de Platon, ainsi que sur des traités d’Aristote. On y trouve des informations sur les premiers néoplatoniciens Jamblique et Damascios.
Olympiodore le Jeune semble anti-chrétien, au point, par exemple, de justifier le suicide.
La seule innovation qu’apporte Olympiodore dans la tradition néoplatonicienne réside dans le mode d’exposition. Il est le premier à composer ses commentaires sur un modèle scolaire, les divisant en praxis [5]. Chaque praxis est elle-même constituée de deux parties : la théôria [6] et la lexis [7].
Il oppose chez les néoplatoniciens les contemplatifs aux théurgistes [8].