Arsamès (Cilicie)
Satrape de Cilicie
Nommé en 334 av. jc par Darius III en remplacement de Mazaios, qui tente en 333 av. jc de s’opposer au passage d’Alexandre le Grand.
Il applique à sa satrapie la politique de la terre brûlée autrefois préconisée par Memnon de Rhodes, mais néglige de faire garder sérieusement la passe des Portes de Cilicie [1], ce qui permet à Alexandre de pénétrer aisément en Cilicie [2].
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Arsamès (Cilicie)/ Portail de l’Iran/ Empire achéménide
Notes
[1] Les Portes de Cilicie ou Portes ciliciennes, en turc Gülek Boğazı « passage de Gülek », forment le principal passage à travers les monts Taurus, reliant les basses plaines de Cilicie et la côte méditerranéenne au haut plateau d’Anatolie. Elles débouchent à 44 km au sud de Tarse. Formées par les gorges étroites de la rivière Gökoluk, elles ont été longtemps uniquement praticables par des caravanes de mules, interdisant, par leur étroitesse, l’accès aux véhicules. L’armée d’Alexandre le Grand avant la bataille d’Issos, saint Paul en chemin vers les Galates et les chevaliers de la première croisade empruntèrent ces Portes.
[2] La Cilicie est une région historique d’Anatolie méridionale et une ancienne province romaine située aujourd’hui en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’ouest par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la mer Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province turque d’Adana, une région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée.