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Idrieus

jeudi 22 mai 2025, par lucien jallamion

Idrieus

Satrape de Carie

Membre de la dynastie des Hécatomnides [1], qui règne entre 351 et 344 av. jc sous la suzeraineté des souverains achéménides [2].

Deuxième fils d’Hécatomnus et frère de Mausole et d’Artémise, il accède au pouvoir en 351 av. jc. après la mort de sa sœur Artémise. Il a épousé sa seconde sœur Ada, qui lui a succédé à sa mort en 344 av. jc.

Peu de temps après son accession au pouvoir, le roi des Perses, Artaxerxes III, lui demanda de fournir des armes et des troupes en vue de la prise de Chypre. Idrieus s’exécuta.

Il équipa une flotte de 40 trirèmes [3] et assembla une armée de 8 000 soldats mercenaires sous le commandement d’Evagoras et du général athénien Phocion. C’est le seul événement notoire enregistré durant son règne.

Le fait qu’Idrieus fût un constructeur actif est attesté à Halicarnasse [4], car c’est lui qui serait supposé avoir terminé le fameux mausolée, tombe de son frère Mausole.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Idrieus/ Portail de la Grèce antique/ Catégories  : Personnalité politique de la Grèce antique du 4ème siècle av. jc

Notes

[1] Les Hécatomnides ne sont jamais mentionnés comme tels par les sources littéraires. Cependant, huit inscriptions, d’origine carienne et lycienne, nous apprennent que les dynastes de Carie se donnaient le titre de satrape. Thierry Petit suggère que, malgré le fait que la dynastie fut maître de vastes territoires (incluant donc la Carie, mais aussi la Lycie, la Ionie méridionale et certaines îles) elle ne pouvait prétendre à la dignité de satrape. Toutefois, « il n’est pas impossible » - continue l’historien - « que le pouvoir achéménide ait accordé licence aux dynastes cariens d’utiliser ce titre dans des inscriptions de portée locale, mais, plus probablement, il choisit d’ignorer cet emprunt indu, en des temps troublés où la fidélité des princes vassaux importait plus que le respect formaliste de la hiérarchie impériale »

[2] L’Empire achéménide est le premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. Il s’étend alors au nord et à l’ouest en Asie Mineure, en Thrace et sur la plupart des régions côtières de la mer Noire ; à l’est jusqu’en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l’actuel Iraq, sur la Syrie, l’Égypte, le nord de l’Arabie saoudite, la Jordanie, Israël et la Palestine, le Liban et jusqu’au nord de la Libye. Le nom « Achéménides se rapporte au clan fondateur qui se libère vers 556 av. jc de la domination des Mèdes, auparavant leurs suzerains, ainsi qu’au grand empire qui résulte ensuite de leur fusion. L’empire fondé par les Achéménides s’empare de l’Anatolie en défaisant la Lydie, puis conquiert l’Empire babylonien et l’Égypte, unissant les plus anciennes civilisations du Moyen-Orient dans une seule entité politique de façon durable. L’Empire achéménide menace par 2 fois la Grèce antique et prend fin, vaincu par Alexandre le Grand, en 330 av. jc.

[3] Une trière ou trirème, est une galère de combat antique, développée à partir de la pentécontère. Plus court que son prédécesseur, c’est un navire équipé d’une voile dans lequel prennent place 170 rameurs étagés sur trois rangs, d’où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la manœuvre d’éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval.

[4] Le Mausolée d’Halicarnasse est le tombeau de Mausole, satrape perse achéménide de Carie (Asie Mineure), mort en 353 av. jc. Il était considéré dans l’Antiquité comme la cinquième des Sept Merveilles du monde antique. Halicarnasse est aujourd’hui la ville de Bodrum, au sud-ouest de la Turquie. Le monument était admiré dès l’Antiquité pour ses dimensions et sa décoration, si bien qu’on appelle « mausolée » tout tombeau de grande dimension (par exemple à Rome le mausolée de l’empereur Hadrien, actuellement nommé château Saint-Ange). Haut d’environ 45 mètres, le Mausolée d’Halicarnasse était orné de sculptures sur ses quatre côtés, chacune réalisée sous l’autorité d’un grand sculpteur grec ; ces quatre sculpteurs seraient Leocharès, Bryaxis, Scopas de Priène et Timothéos