Né à Vincennes, il est le cinquième fils du roi Philippe VI de Valois et de son épouse la princesse Jeanne de Bourgogne.
Philippe de France est titré à sa naissance duc d’Orléans, de Touraine et comte de Valois. Par son grand-père paternel Charles de France, comte de Valois, fondateur de la maison de Valois, Philippe descendant en lignée mâle de Philippe le Hardi, mais aussi des premiers rois capétiens depuis Hugues Capet. Par sa mère Jeanne, Philippe appartient à la puissante maison de Bourgogne, dont le rôle dans la guerre de Cent Ans sera essentiel. Il est le petit-fils du duc Robert II de Bourgogne et d’Agnès de France.
Son frère Jean II le Bon, lorsqu’il est roi, lui vend l’Hôtel de Navarre [1], qu’il avait hérité de Jeanne II de Navarre.
Né alors que son père était roi de France depuis 1328, Philippe de France est un contemporain du problème de succession de Charles IV le Bel, qui opposent les Valois aux Plantagenêt pour le trône de France.
En effet, le conflit qui en découle, la guerre de Cent Ans, débute en 1337 alors qu’il n’a pas un an. C’est surtout sous le règne de son frère Jean II le Bon, que Philippe participa activement dans la guerre contre les Anglais.
Lors de la bataille de Poitiers [2] en 1356, alors qu’il commande avec Jean II et le dauphin les armées, Philippe est fait prisonnier. Jusqu’en 1360, date où il est libéré, le duc d’Orléans sert d’otage.
À sa mort, le 1er septembre 1376, sans postérité légitime, les domaines de Philippe reviennent au domaine royal.