C’est dans l’atelier de son père, Laurent Vouet, peintre des Écuries du roi Henri IV, qu’il apprend son métier. Dès 1604 il peint des portraits qui étonnent. Après un séjour à Londres, et un autre à Constantinople, où il accompagna l’ambassadeur de France, il arrive en Italie.
En 1614 il est à Rome. Et dès l’année suivante il reçoit une pension de la régente Marie de Médicis. En 1623, il obtint de pouvoir exécuter le portrait du pape Urbain VIII et acquiert alors une grande réputation. Elle lui vaut d’être élu le 20 octobre 1624 prince de l’académie de Saint Luc, honneur qui n’a jusqu’alors jamais été accordé à un étranger.
En 1627, il rentre à Paris après 16 ans d’absence. Il reçoit aussitôt, par ordre du roi, le titre de premier peintre. Le roi, lui accorda un logement dans la grande galerie du Louvre. Les commandes et les faveurs ne cessèrent plus. Il peint pour le château de Chilly [1] comme pour celui de Saint-Germain [2]. Il peint pour l’hôtel de Bullion [3] comme pour celui de Séguier.
Mais le 17 décembre 1640, Nicolas Poussin, appelé par le roi, est de retour à Paris. Sa gloire porte atteinte à Vouet. Dès 1642, Poussin repart pour Rome, mais la place qu’il laisse libre ne permet pas à Vouet de donner un nouvel élan à sa carrière.