Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 17ème siècle > Françoise-Marguerite de Sévigné dite Mme de Grignan

Françoise-Marguerite de Sévigné dite Mme de Grignan

jeudi 18 avril 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 15 novembre 2012).

Françoise-Marguerite de Sévigné dite Mme de Grignan (1646-1705)

Comtesse de Grignan

Françoise-Marguerite de Sévigné dite Mme de Grignan Comtesse de Grignan

Fille de Henri de Sévigné, gentilhomme breton et de la célèbre épistolière [1] Marie de Rabutin-Chantal.

Son père meurt au cours d’un duel alors qu’elle n’a que 5 ans. Sa mère la marquise de Sévigné, jeune veuve, l’élève, l’éduque, lui apprend le latin et l’italien. Dans sa jeunesse, elle fut célébrée pour sa beauté, au ballet des Arts, en 1663, à peine âgée de 16 ans, elle eut l’honneur de danser la première entrée avec le roi Louis XIV, aux côtés de Madame, de Mademoiselle de La Vallière et de Mademoiselle de Mortemart. Son cousin Roger de Bussy-Rabutin disait d’elle qu’elle était la plus jolie fille de France. En 1668, François III d’Aubusson duc de la Feuillade entreprit en vain de faire d’elle la maîtresse du roi.

La Fontaine lui dédie sa fable du Lion amoureux. Le 29 janvier 1669, elle épouse un gentilhomme perclus de dettes, le marquis de Grignan François Adhémar de Monteil , lieutenant-général [2] de Provence, qui l’emmène dans son gouvernement provençal. Elle quitta Paris et sa mère pour Aix-en-Provence [3] et résida fréquemment dans son château de Grignan [4]. C’est alors que commence la longue correspondance entre la mère et la fille.

Françoise de Grignan mourut à Marseille le 13 août 1705 à l’âge de 58 ans.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Françoise de Sévigné

Notes

[1] L’épistolier ou l’épistolière est un auteur dont la correspondance a une valeur littéraire avérée (si les lettres sont fictives, on parlera de roman épistolaire). Cet aspect de la littérature s’est particulièrement affirmé à partir du 17ème siècle, en concomitance avec le développement de la sociologie de l’art.

[2] En France, sous l’Ancien Régime, l’appellation de lieutenant général des armées du roi, lieutenant général des armées navales pour la Marine, est un grade militaire particulier détenu par un officier général, qui le place entre le grade des maréchaux des camps et chefs d’escadre et la charge tenue par les colonels généraux, ceux-ci n’étant pour leur part surpassés que par les titulaires de la dignité de maréchal de France ou d’amiral de France qui sont des grands officiers de la Couronne titulaires d’une dignité à la fois honorifique et lucrative. En termes de statut et de mission, le grade de lieutenant général des armées constitue aussi dans les faits une charge militaire. On note qu’un lieutenant général porte ce grade et est désigné comme tel dans l’armée, mais que dans la marine, il conserve celui d’amiral. Le grade de lieutenant général des armées ou de lieutenant général des armées navales pour la Marine, était le grade le plus élevé de la hiérarchie militaire d’Ancien Régime, inaccessible à un roturier. Le grade de lieutenant général était l’équivalent du grade actuel de général de division et celui de lieutenant général des armées navales correspondait à celui de vice-amiral de notre époque. Comme c’est aussi le cas dans l’armée d’aujourd’hui pour les officiers généraux de haut rang, il y avait un certain nombre de lieutenants généraux des armées du roi, simultanément au sein de l’armée royale. À partir de 1775, les lieutenants généraux reçoivent des épaulettes à trois étoiles. En 1791, le grade de lieutenant général des armées fut renommé « général de division » pour les troupes terrestres et « vice-amiral » pour la marine. En 1814, le grade de général de division reprit le nom de « lieutenant général des armées », avant de reprendre définitivement l’intitulé de général en 1848.

[3] Aix-en-Provence est une commune française du Sud-est de la France, dans le département des Bouches-du-Rhône, dont elle est sous-préfecture. Fondée en 122 av. jc sous le nom d’Aquae Sextiae par la garnison romaine de Gaius Sextius Calvinus, Aix devient par la suite la capitale du comté de Provence.

[4] Le château de Grignan est un château du 12ème siècle construit sur un piton rocheux dominant Grignan en Drôme provençale, transformé en forteresse au 13ème siècle par la famille d’Adhémar.