Né à Sienne [1], il fut probablement l’élève de Duccio, mais fut également influencé par l’œuvre de Giovanni Pisano et la nouvelle vision de l’espace, de Giotto. En 1315, il exécuta la Majesté, sa première œuvre, pour le Palais Communal de Sienne.
En 1317, il travailla pour la Cour angevine à Naples et, à Assise, dans la Basilique inférieure où il exécuta les fresques de la chapelle de Saint Martin.
Dans cette représentation de la vie du saint chevalier, il retrace un épisode sacré, auquel se mêlent cependant des allusions profanes, une façon de peindre, révélatrice de l’art tardo-gothique. Dans son œuvre, la description du monde aristocratique ne tend jamais à la transcendance, mais l’artiste, qui lui est intimement lié, en est un interprète perspicace.
Dans les années 1320-1328, il travailla dans différentes villes, dont Pise, Orvieto et Sienne où il peignit, entre autre, le portrait de Giudoriccio da Fogliano et les Histoires du Bienheureux Augustin le Jeune.
En 1339, il partit pour Avignon où, convié à la cour pontificale de Benoît XII, il exécuta différentes œuvres pour le palais des papes. Il y rencontraFrançois Pétrarque pour lequel il réalisa le “frontispice du Vergilius cum notes Petrarchae” et un portrait de Laure. Il mourut en Avignon en 1344.