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Geoffroy II dit Ferréol

vendredi 3 mars 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 11 décembre 2011).

Geoffroy II dit Ferréol (mort vers1044)

Comte du Gâtinais

Geoffroy II dit Ferréol Comte du GâtinaisFils de Geoffroy 1er du Gâtinais et de Béatrice de Mâcon , comtesse du Gâtinais [1].

Il succéda à son demi-frère utérin entre 1028 et 1030. Il épouse Ermengarde d’Anjou dite Blanche, fille de Foulque III Nerra, comte d’Anjou [2] et d’Hildegarde.

Sa veuve se remaria avecRobert 1er dit le Vieux, duc de Bourgogne [3]. Par Foulques IV, il est l’arrière-grand-père maternel de Geoffroy V Plantagenêt, le fondateur de la dynastie des Plantagenêts [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Onomastique et Parenté dans l’Occident médiéval, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 3 », 2000, 310 p. (ISBN 1-900934-01-9)

Notes

[1] Le Gâtinais se situait entre les villes d’Orléans et de Fontainebleau, et fut possédé par des seigneurs à qui fut confié la vicomté d’Orléans. À la fin du 10ème siècle, les vicomtes d’Orléans s’intitulaient comtes de Gâtinais. L’un d’eux, Geoffroy II Ferréol, épouse la sœur d’un comte d’Anjou et leur fils devint comte d’Anjou à l’extinction de la famille des Ingelgeriens. L’un de ses descendants sera Geoffroy V Plantagenêt.

[2] Dans l’histoire de l’Anjou, le comté d’Anjou émerge au 10ème siècle en conséquence de la dislocation du royaume carolingien. Il devient l’une des plus importantes principautés du royaume de France aux 11ème et 12ème siècles. En 1204, le roi de France Philippe Auguste met la main sur le comté. Celui-ci retrouve une certaine autonomie à partir du règne de Saint Louis en tant qu’apanage. L’Anjou est érigé en duché au début de la guerre de Cent Ans.

[3] Le duché de Bourgogne est fondé en 880 à partir du royaume de Bourgogne, par les rois carolingiens Louis III et Carloman II et les membres princiers de leur famille qui se partagent l’Empire carolingien de Charlemagne dont ils ont hérité. Ils féodalisent tous les royaumes carolingiens de France en duchés et comtés vassaux des rois de France. Richard II de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommé marquis puis premier duc de Bourgogne et un des six pairs laïcs primitifs de France par son suzerain le roi Louis III.

[4] Les Plantegenêts sont dans la lignée directe de la maison de Gâtinais-Anjou, branche cadette de la maison de Châteaudun ; ils ne sont pas de la lignée des Ingelgériens mais s’y rattachent en ligne féminine ; ils sont en effet issus du mariage d’Ermengarde d’Anjou, fille de Foulque III Nerra, comte d’Anjou, avec Geoffroy II du Gâtinais. Geoffroy III, Foulque IV, Geoffroy IV, Foulque V poursuivirent leur œuvre. On désigne parfois ces comtes sous le nom de Plantegenêt pour signifier qu’il s’agit d’une seule et même lignée agnatique, bien que ce surnom n’apparaisse qu’avec leur descendant Geoffroy V. Les Plantegenêts, successeurs des Ingelgériens, constituent la deuxième maison des comtes d’Anjou. Les Plantegenêt étant, par les mâles, une branche de la maison de Châteaudun, on considère généralement qu’ils sont issus de la famille franque des Rorgonides, possiblement liée aux premiers Robertiens. Par leur branche maternelle de la première maison des comtes d’Anjou, les Plantegenêts sont issus cognatiquement de la noblesse franque, les Ingelgériens.