19 janvier 2018, par lucien jallamion
Li Si (vers 280-208 av.jc)
Premier ministre chinois
Originaire de Shang Cai dans le royaume de Chu [1]. Jeune, il était un fonctionnaire mineur de cet État. Après avoir achevé sa formation auprès du célèbre philosophe confucianiste [2] Xun Zi, auprès duquel il avait eu Han Fei Zi comme condisciple, il partit pour l’état le plus puissant à ce moment, Qin [3], où il s’établit, avec l’ambition d’y faire une carrière politique.
Lors de son installation au Qin, il fut l’invité du Premier ministre Lü Buwei, (...)
17 janvier 2018, par lucien jallamion
Agésilas II (444-358)
Roi eurypontide de Sparte de 398 à 360 av. jc
Il fut l’un des plus grands chefs militaires de son époque et était réputé pour sa grandeur d’âme et son courage. Fils cadet d’Archidamos II, il reçoit l’appui de Lysandre pour évincer son neveu Léotychidès qu’il fait déclarer bâtard, et succède ainsi à son frère aîné Agis II en 398. Il règne conjointement avec Pausanias 1er de 398 à 395, Agésipolis 1er de 398 à 380, Cléombrote II de 380 à 371, Agésipolis II de 371 à 370 (...)
17 janvier 2018, par lucien jallamion
Épicharme (vers 540-vers 450 av. jc)
Poète comique grec et philosophe présocratique [1]
Il est le premier auteur comique attesté. Certains auteurs le font naître à Syracuse [2], en Sicile, d’autres sur l’île de Cos [3], mais c’est bien à Syracuse qu’il passe l’essentiel de sa vie. Il produit sa première pièce avant 488. En tout, 35 titres et quelques fragments nous sont parvenus par des papyrus.
Il est donné en exemple par Aristote dans “sa Rhétorique” et célébré dans “l’épigramme XVII de Théocrite”. (...)
16 janvier 2018, par lucien jallamion
Ariston de Céos
Philosophe grec-5ème scholarque du Lycée
Il naît à Ioulis, dans l’île de Céos [1]. Disciple de Lycon de Troade , ses livres sont nombreux et écrits avec soin.
Diogène Laërce cite les ouvrages d’un homonyme, Ariston de Chios, stoïcien [2], Athénée cite “Conversations sur l’Amour”, et Plutarque cite un autre écrit intitulé “Lycon”. Cicéron écrit encore dans “le De finibus” [3] qu’Artison a un style agréable et élégant, mais qu’on ne trouve pas en lui la gravité requise d’un grand (...)