Épouse d’Alain Canhiart elle est la fille de Judicaël de Nantes . Elle donne au comte au moins 5 enfants.
A deux reprises, au moins, Judith s’oppose à Onwen, la compagne de son beau-frère l’évêque de Quimper [1] Orscand car cette dernière avait refusé de se lever lors de l’entrée de la comtesse dans la cathédrale.
Elle obtient en réparation de l’offense subie des biens du siège épiscopal et de l’abbaye de Locmaria où elle décide avec son mari d’installer une communauté religieuse féminine dont sa fille pendra plus tard la tête.
Elle assiste enfin Alain Canhiart lors de la fondation de abbaye Sainte-Croix de Quimperlé [2] à la fin de la décennie 1040. En 1050 elle accompagne son beau-frère l’évêque à Verceil [3] où ce dernier participe à un Concile réunit par le pape Léon IX qu’elle rencontre le 1er septembre.
À la mort du neveu de son épouse, le jeune Mathias 1er de Nantes , fils unique de Budic de Nantes , Alain Canhiart réussit à prendre en mains le comté nantais au nom de son fils aîné Hoël de Cornouaille, malgré les prétentions du duc Conan II de Bretagne qui après avoir tenté de s’emparer de Nantes doit s’incliner en 1054.
Hoël, gouverne le comté de Nantes [4] au nom de sa mère à partir de cette date. Il scelle tout d’abord sa réconciliation avec Conan II de Bretagne en épousant sa sœur Havoise de Bretagne avant 1058. Il impose son frère puîné Guérech II de Cornouaille comme évêque de Nantes [5] en 1059 à la place d’ Airard de Nantes un clerc réformateur, abbé de Saint-Paul-hors-les-Murs qui avait été chassé par les nantais dès 1051.
Selon le Cartulaire de Quimperlé [6] Judith meurt le 27 février 1063 et est inhumée dans l’abbaye Saint-Guénolé de Landévennec [7].