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Publius Cornelius Rutilus Cossus

jeudi 3 mars 2022, par ljallamion

Publius Cornelius Rutilus Cossus

Homme politique de la République romaine-Dictateur en 408-Tribun militaire à pouvoir consulaire en 406 av. jc

Emblème de la République romaine.Membre des Cornelii Cossi [1], branche de la gens patricienne Cornelia [2]. Fils d’un Marcus Cornelius et petit-fils d’un Lucius Cornelius.

Il pourrait être le frère de Servius Cornelius Cossus , tribun consulaire [3] en 434 av. jc, et d’ Aulus Cornelius Cossus consul en 428 av. jc .

En 408 av. jc, le tribun consulaire Caius Servilius Ahala nomme Publius Cornelius dictateur [4] pour mener à bien une campagne militaire contre les Èques [5] et les Volsques [6], malgré l’opposition des 2 autres tribuns Caius Iulius Iullus et Publius Cornelius Cossus .

Une fois dictateur, Publius Cornelius prend Ahala comme maître de cavalerie [7]. Il remporte plusieurs victoires sur les Èques et les Volsques.

Publius Cornelius est élu tribun consulaire en 406 av. jc avec 3 autres patriciens [8] pour collègues :Cnaeus Cornelius Cossus, Numerius Fabius Ambustus et Lucius Valerius Potitus.

Les tribuns consulaires poursuivent la guerre contre les Volsques et se répartissent sur plusieurs fronts. Publius Cornelius se dirige vers Ecetrae tandis que Numerius Fabius prend Anxur [9] et que Lucius Valerius lance une attaque sur Antium [10]. C’est durant leur mandat qu’est introduite pour la première fois la paye pour les soldats

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Publius Cornelius Rutilus Cossus/ Portail de la Rome antique/ Catégories  : Tribun militaire à pouvoir consulaireDictateur (Rome antique)

Notes

[1] Les Cornelii Cossi sont des patriciens romains membres d’une branche de la gens Cornelia. Ils portent tous le cognomen de Cossus. Apparaissent également les cognomina Rutilus et Arvina.

[2] Les Cornelii ou gens Cornelia constituent l’une des familles patriciennes les plus importantes de l’histoire romaine et ont, de loin, revêtu plus de magistratures que n’importe quelle autre gens. Ils se classent en majorité dans le camp conservateur mais certains d’entre eux ont épousé la cause populaire, soit par conviction, soit par opportunisme. Ses membres les plus illustres sont Aulus Cornelius Cossus, Scipion l’Africain, Scipion Émilien, Sylla et Cinna. Le premier Cornelius à revêtir le consulat est Servius Cornelius Maluginensis Cossus, consul en 485 av. jc. La gens disparaît des Fastes consulaires après 178 et le consulat de Servius Cornelius Scipio Salvidienus Orfitus.

[3] Un tribun militaire à pouvoir consulaire est un magistrat romain disposant d’un niveau d’imperium presque équivalent aux consuls qu’il remplace de façon irrégulière au début de la République romaine, entre 444 et 367 av. jc. Après cette date, le tribunat consulaire est définitivement abandonné.

[4] Le dictateur est, durant la République romaine, un magistrat extraordinaire qui détient les pleins pouvoirs (imperium) pour un mandat qui ne peut, à l’origine, excéder six mois. Selon la tradition, le titre a été institué en 501 av. jc pour répondre à une situation d’urgence militaire, mais un magister populi (littéralement « maître du peuple ») existe déjà sous la Royauté romaine.

[5] Les Èques sont un peuple italique du nord-est du Latium antique et de l’Apennin central. Ils parlent une langue de la branche ombrienne des langues sabelliques. À partir de la fin du 6ème siècle av. jc et pendant le 5ème siècle av. jc, les Volsques et les Èques, deux peuples liés, envahissent le Latium lors de la migration plus générale des peuples sabelliens qui quittent les Apennins pour s’installer dans les plaines d’Italie. Ils occupent alors la partie supérieure de la vallée de l’Anio, du Tolerus (aujourd’hui le Sacco) et de l’Himella, torrent de l’Aia, dans la province de Rieti. À l’est, les cités latines d’importance les plus proches sont Préneste et Tibur. Au sud, les Herniques occupent la vallée du Tolerus. À l’est, sur l’autre rive de l’Anio, se situent les Marses et enfin, au nord, ce sont les terres sabines.

[6] Les Volsques appartiennent aux anciens peuples italiques installés dans le sud du Latium. Leur nom avec sa terminaison en « -cus » les classe avec les autres tribus dont le nom se termine en « -cus », comme les Herniques, qui sembleraient être les premiers habitants indo-européens de la côte occidentale de l’Italie

[7] Le maître de cavalerie est, durant la République romaine, l’assistant qu’un dictateur romain doit nommer, une sorte de chef d’état-major. À partir du 1er siècle av. jc, le titre est utilisé par l’armée romaine comme titre honorifique. Le grade de magister equitum, associé à de véritables pouvoirs de commandement, réapparaît durant le Bas-Empire romain.

[8] Un patricien est durant la période romaine un citoyen qui appartient, par sa naissance, à la classe supérieure ancienne et traditionnelle, et par ce rang détient diverses prérogatives politiques et religieuses. La classe des patriciens se distingue à Rome du reste de la population dite plébéienne.

[9] Terracine (en italien Terracina) est une ville italienne de la province de Latina dans la région Latium en Italie. Terracine est située sur la côte de la mer Tyrrhénienne. La ville s’est développée entre la mer et des hauteurs qui ne livrent qu’un étroit passage côtier à la via Appia, à mi-chemin entre Rome et les cités de la Campanie. Il semble que Terracine soit entrée dans l’orbite du monde romain dès le vie siècle av. jc. Elle est en effet mentionnée dans le premier traité entre Rome et Carthage, rapporté par Polybe. À la fin du même siècle, cependant, la ville était occupée par les Volsques, qui lui donnèrent le nom d’Anxur

[10] Antium était, dans l’Antiquité, une ville et un port du Latium (aujourd’hui Anzio), et qui était la capitale des Volsques jusqu’à sa conquête par les Romains en 468 av. jc. Plus tard, à la fin de la république romaine, Antium devint un lieu de villégiature balnéaire couru pour les patriciens romains, à seulement une journée de voyage, juste assez loin pour se tenir à distance des émeutes et de l’agitation de Rome. Quand Cicéron revint de son exil, c’est à Antium qu’il rassembla les restes ravagés de ses bibliothèques, là où ses rouleaux seraient en sécurité. Les puissants Romains se faisaient construire de magnifiques villas en bord de mer. Mécène possédait une villa à Antium ; les empereurs Caligula et Néron sont nés à Antium ; on peut toujours visiter les ruines de la villa de Néron aujourd’hui. Elle s’étendait le long de la côte du cap d’Antium, sur 800 mètres de front de mer. Néron rasa l’ancienne villa, où Auguste avait reçu une délégation de Rome venue l’acclamer Pater patriae (Père de la patrie) pour reconstruire sur ses fondations une villa d’une dimension plus impériale. La villa de Néron a été utilisée par tous ses successeurs, jusqu’aux Sévères.