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Hildebrand de Spolète

vendredi 11 décembre 2020, par ljallamion

Hildebrand de Spolète

Duc de Spolète de 774 à 789

La Rocca Albornoz et le Pont des tours à SpolèteQuand Théodicius de Spolète perd son commandement après le siège de Pavie [1], les Lombards [2] du duché de Spolète [3] élurent Hildebrand comme duc et se soumirent rapidement aux Francs.

Hildebrand s’enfuit alors à Rome avant d’accueillir les Francs et rend hommage au pape Adrien 1er. Toutefois la controverse entre Charlemagne et Adrien donne lieu à la suzeraineté franque pour les années suivantes.

En 775, Adrien prétendit qu’Hildebrand avait rejoint une conspiration de Hrodgaud de Frioul et Arigis II de Bénévent, mais il n’y a aucune preuve de l’implication d’Hildebrand. Ce dernier resta un grand opposant à la papauté après cela.

En 779, Hildebrand voyagea jusqu’à Virciniacum [4], pour jurer fidélité à Charlemagne. Il apporta avec lui des cadeaux et partit avec la promesse que le roi devrait protéger ses intérêts face à ceux du pape.

En 788, Hildebrand rejoignit les troupes franques et lombardes qui résistaient à l’empire byzantin [5] qui tentait une invasion. Il mourut l’année suivante et un Franc lui succéda, Winigise

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hildeprand of Spoleto »

Notes

[1] Le siège de Pavie, tenu de 773 à 774 dans le nord de l’Italie, entraîna la victoire des Francs, commandés par Charlemagne, sur les Lombards, commandés par le roi Didier.

[2] Les Lombards sont un ancien peuple germanique, qui, selon sa propre tradition orale rapportée par leur historien Paul Diacre, à la fin du 8ème siècle, serait originaire de Scandinavie méridionale. Au 1er siècle, ce peuple traverse la Baltique et s’installe sur les rives de l’Elbe où il s’intègre aux Germains locaux. Il migre au 5ème siècle sur les rives du moyen Danube, en Pannonie, où il commence à adopter le christianisme sous ses deux formes de l’époque, arianisme et nicéenne. De Pannonie, sous la conduite du roi Alboïn, il migre en 568 vers l’Italie alors romane et s’empare de la plus grande partie de la péninsule, dont il reste maître jusqu’en 774, lorsqu’il est conquis par Charlemagne.

[3] Le Duché de Spolète avait pour siège Spolète, une ville d’Ombrie en Italie centrale. Ayant conquis la Toscane et l’Ombrie, Alboin érigea ce pays en duché, dont la capitale fut Spolète, qui lui donna son nom. Faroald 1er, capitaine lombard, en reçut l’investiture des mains d’Alboin, en l’an 570, devenant un « dux » (duc). Spolète devint alors le siège d’un assez vaste duché, plus ou moins autonome par rapport aux rois lombards Authari et Agilulf. Siège d’un duché lombard, puis franc et d’une principauté assez importante, Spolète fut finalement incorporée aux États de l’Église en 1213.

[4] probablement Verzenay près de Reims

[5] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.