Usurpateur romain succédant à Marcus et à Gratien, deux autres usurpateurs proclamés et aussitôt assassinés par l’armée de Bretagne, il fut proclamé empereur par ses troupes en 407.
Pour aller défendre la Gaule envahie par les Barbares, il quitta la Bretagne avec toutes ses troupes, laissant celle-ci sans défense. Constantin IIl s’établit à Trèves*, l’empereur Honorius ne conservant sous son autorité que l’Italie et l’Afrique.
En 408, il dut déplacer la capitale des Gaules, de Trèves à Arles*, et, après avoir résisté à Sarus, envoyé par Stilicon pour réprimer sa rébellion, au siège de Vienne, il étendit son autorité sur l’Espagne. Fin 409, il ne pu cependant arrêter l’invasion des Vandales [1], des Alains [2] et des Suèves [3], qui s’installèrent en Espagne.
En 410, alors qu’il se rendait en Italie pour secourir Rome des invasions barbares ou pour y asseoir son autorité, accompagné de son fils [Constant ], qu’il avait fait César dès 408, son général, Gerontius, qui gouvernait l’Espagne en son absence, proclama empereur Maxime à Tarragone*.
Gérontius traversa les Alpes, battit l’armée de Constant devant Vienne et tua celui-ci. Constantin III se réfugia à Arles. Gérontius s’apprêtait à commencer le siège d’Arles lorsque l’armée d’Honorius, dirigée par le général Constantius le futur Constance III survint. Gerontius prit la fuite et Constantin III, après avoir négocié la reddition d’Arles, fut livré à Honorius qui le fit exécuter en novembre 411.