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L’histoire pour le plaisir

Dosithée de Gaza

mardi 17 novembre 2020, par ljallamion

Dosithée de Gaza

Moine ayant vécu au Proche-Orient et en Palestine

Disciple à Gaza [1] du moine Séridos puis de saint Barsanuphe et de Jean l’Ancien de Gaza.

Cette histoire est décrite par Dorothée de Gaza et il est possible que ce soit en fait son autobiographie et que le personnage de Dosithée et de Dorothée soient donc confondus.

Un jour que saint Dorothée était responsable de l’infirmerie du monastère, l’abba [2] Séridos lui présenta un adolescent en uniforme militaire, c’était le futur Dosithée. Il avait un aspect gracieux et délicat qui tranchait avec l’apparence rude des moines de ce désert de Palestine. C’était le page d’un général influent et il avait vécu jusqu’à ce jour dans l’insouciance, le luxe et l’oubli de Dieu.

Sa conversion avait eu lieu après avoir visité la Ville sainte que des soldats lui avaient décrite. Et c’est à Gethsémani [3], au sépulcre de Marie [4], qu’il fut saisi de componction et qu’un profond désir de repentir s’empara de son âme. Il se mit donc ensuite sous la direction spirituelle de saint Dorothée de Gaza et soigna les malades de l’infirmerie.

Il mourut de maladie 5 ans après.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Dosithée de Gaza/ Portail du catholicisme/ Catégories : Saint catholique et orthodoxe

Notes

[1] Gaza, parfois appelée en anglais Gaza City pour la distinguer de la bande de Gaza qui désigne la région dans son ensemble, est la ville qui donne son nom à ce territoire longiligne appelé « bande de Gaza ».

[2] le moine-abbé

[3] Dans les évangiles synoptiques (Marc, Matthieu, Luc), Gethsémani ou Gethsémané est le lieu où Jésus a prié avant son arrestation (« Heure sainte »). Il s’agit d’un grand domaine qui, durant les fêtes de pèlerinages, abrite la foule qui ne sait trop où loger. Dans l’évangile selon Jean, l’épisode de la prière des disciples de Jésus n’est pas rapporté et Jésus est arrêté dans un jardin dont le nom n’est pas donné, mais qui est mentionné après que Jésus et ses disciples sont allés « de l’autre côté du torrent du Cédron ». Sur la base de ces informations de l’évangile de Jean, il a été supposé qu’il s’agissait d’une oliveraie située au pied du mont des Oliviers à Jérusalem identifiée au 4ème siècle sous l’impulsion de sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin 1er et qui aujourd’hui porte ce nom.

[4] L’église du sépulcre de la Sainte Vierge est une église orthodoxe de la vallée du Cédron à Jérusalem, au pied du Mont des Oliviers. Elle appartient à l’Église grecque orthodoxe et à l’Église apostolique arménienne. L’Église syriaque orthodoxe, l’Église copte orthodoxe et l’Église éthiopienne orthodoxe y possèdent aussi des droits mineurs. Elle abriterait selon la tradition la tombe de la mère de Jésus, de son mari saint Joseph et de ses parents Anne et Joachim.