Née à Constantinople [1], fille de l’éphémère empereur d’Occident Olybrius, issu de la famille des Anicii [2], et de Placidia. Par sa mère, elle est la petite-fille de Valentinien III et l’arrière-petite-fille de Théodose II.
Elle exerce son influence la plus importante à la fin du règne d’Anastase et sous le règne de Justin, lorsque son mari Flavius Areobindus Dagalaiphus fait figure de successeur possible sur le trône d’Orient. Leur fils Olybrius est consul en 491 et épouse Irène, la fille d’Anastase.
Femme très pieuse, elle multiplie les fondations ecclésiastiques dans la capitale, et affiche la richesse et l’influence de sa famille avec la construction de Saint-Polyeucte, la plus grande église de Constantinople avant Sainte-Sophie [3]. Ses ambitions politiques familiales sont définitivement déçues lorsque Justinien accède à la pourpre en 527.
Son nom reste associé au Dioscoride de Vienne [4]. Elle est représentée entre la Magnanimité et la Prudence, dans ce qui constitue l’un des plus anciens portraits de donateur connus.