Notes
[1] Le lord-grand-connétable (Lord High Constable) est un des grands officiers d’État du Royaume-Uni. Dans l’ordre de préséance, il est après le lord grand chambellan et avant le comte maréchal. Ce poste est aujourd’hui tombé en désuétude et n’est réinstauré que pour les couronnements. Le mot constable désigne en anglais un agent de police ainsi que le gouverneur de la tour de Londres.
[2] Trowbridge est une ville de l’Ouest de l’Angleterre, chef-lieu et principale ville du comté du Wiltshire.
[3] La famille de Bohun (ou de Bohon) est une famille baronniale anglo-normande originaire de Saint-Georges-de-Bohon dans le département de la Manche. Après la conquête normande de l’Angleterre, des membres de cette famille s’y installèrent et y prospérèrent, tenant divers offices royaux. Ils acquirent finalement le titre de comte d’Hereford en 1200, puis celui de comte d’Essex en 1239, grâce à leur cousinage avec les Mandeville. La lignée mâle s’arrêta au faîte de sa puissance en 1373, avec le mariage des deux filles de Humphrey IX de Bohun, 7ème comte d’Hereford à deux membres de la famille royale britannique.
[4] Wiltshire est un comté cérémonial du sud-ouest de l’Angleterre. Il est bordé par les comtés d’Hampshire, Dorset, Somerset, Gloucestershire, Oxfordshire et Berkshire. Son chef-lieu administratif est Trowbridge, située à l’ouest du comté. Le comté est renommé pour les pierres de Stonehenge, l’énorme cromlech d’Avebury et la cathédrale de Salisbury.
[5] La révolte de 1173-1174 est la rébellion contre Henri II d’Angleterre de trois de ses fils et de son épouse Aliénor d’Aquitaine et de barons qui les soutenaient. Elle dura 18 mois, et fut un échec. Les membres rebelles de sa famille durent se résigner face à sa puissance, et se réconcilièrent avec lui.
[6] Breteuil, dite aussi Breteuil-sur-Iton, est une commune française située dans le département de l’Eure
[7] Berwick-upon-Tweed, ou simplement Berwick, est située dans le comté de Northumberland et est la ville la plus au nord de l’Angleterre, sur la côte Est, à l’embouchure de la Tweed. Elle est située à 4km au sud de la frontière écossaise. La ville a été fondée durant la période du royaume de Northumbrie qui faisait alors partie de l’Heptarchie. Le site a joué un rôle central dans les guerres qui ont opposé l’Angleterre et l’Écosse pendant des siècles ; la dernière fois que la ville a changé de main fut en 1482 quand les Anglais l’ont reconquise.
[8] Le Lothian est une région traditionnelle d’Écosse, s’étendant entre la rive sud du Firth of Forth et les Lammermuir Hills. Son nom provient du semi légendaire roi breton Loth ou Lot. Au 7ème siècle, il devient la partie nord du royaume saxon de Northumbria. Mais au 8ème siècle les clans pictes la revendiquèrent en profitant de l’affaiblissement de la Northumbrie. Le Lothian est connu en Écosse pour avoir été la seule partie Anglo-saxonne de cette nation, et une des rares où l’écossais n’ait pas pris racine.
[9] Le comté de Northumberland est un important comté du nord de l’Angleterre qui remonte à l’époque anglo-saxonne. Il succède à l’ancien royaume de Northumbrie dont il n’occupe qu’une portion septentrionale.
[10] Le titre de comte de Leicester fut créé au 12ème siècle dans la pairie d’Angleterre (aujourd’hui éteinte), et est dorénavant un titre de la pairie du Royaume-Uni, créée en 1837. Le siège du comte est à Holkham Hall, près de Wells-next-the-Sea (Norfolkshire).
[11] Fornham St Martin est un village du Suffolk, en Angleterre. Situé au nord de la ville de Bury St Edmunds, il partage son parish council avec le village voisin de Fornham St Genevieve. Jusqu’à la Dissolution des monastères, il relève de l’abbaye de Bury St Edmunds. En octobre 1173, la bataille de Fornham se déroule non loin du village et voit la défaite de Robert III de Beaumont face aux forces fidèles au roi Henri II dans le cadre de la révolte du prince Henri le Jeune.
[12] Le roi d’Écosse Guillaume le Lion signe le traité de Falaise le 8 décembre 1174, alors qu’il est prisonnier d’Henri II Plantagenêt, dans la forteresse de Falaise (Normandie). Il se reconnaît vassal du roi d’Angleterre, c’est donc la fin, sur le papier, de l’indépendance écossaise.
[13] Le comté de Flandre a été un pagus carolingien, puis l’une des principautés du royaume de France, particulièrement impliquée dans les conflits franco-anglais, aux frontières et à l’influence durement disputées depuis sa création au 9ème siècle jusqu’en 1384, date de la mort du comte Louis de Male. Le comté, possédé par la Maison de Flandre de 863 jusqu’à la mort de la dernière comtesse, Marguerite de Constantinople, en 1280, puis par la Maison de Dampierre-Flandre, puis devenu l’une des possessions de la Maison capétienne de Bourgogne en 1385, devint alors l’un des principaux centres des États bourguignons. Après la Guerre de succession de Bourgogne il fut ensuite progressivement intégré aux Pays-Bas bourguignons et fut finalement détaché du royaume de France par le Traité de Madrid en 1526 en faveur des Habsbourg d’Espagne. Louis XIV en reconquit une partie sur les Espagnols. Le comté cessa d’exister en 1795 après la conquête des Pays-Bas autrichiens par les Français. Le territoire de ce comté correspond approximativement aux provinces belges actuelles de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale, à l’ouest de la province de Hainaut (arrondissements de Tournai et Mouscron), plus la partie de la province d’Anvers située à l’ouest de l’Escaut, la Flandre zélandaise et la région historique de Flandre française (région de Lille, Dunkerque, Hazebrouck, Douai,…).
[14] Prieuré augustin de la fin du 12ème siècle. Huit arches splendides surmontées par le triforium délabré se dressent encore à côté des ruines de la tour de la croisée et de l’extrémité est de l’église
[15] Gloucester est une ville du sud-ouest de l’Angleterre, à proximité de la frontière du Pays de Galles. Le premier comte de Gloucester, le comte Godwine eut, près d’un siècle plus tard, Robert de Gloucester comme lointain successeur. Le roi Henri II accorda la première charte en 1155, qui donnait aux bourgeois les mêmes libertés qu’aux citoyens de Londres et de Winchester, avant qu’une deuxième charte de Henry II leur accorde liberté de passage sur la Severn. La première charte fut confirmée par Richard Cœur de Lion d’Angleterre en 1194. Les privilèges du bourg furent largement étendus par la charte du roi Jean Sans Terre en 1200, qui l’exempta à la fois de péage à travers tout le royaume, ainsi que de toute obligation de plaider en dehors du bourg.