D’origine anglaise, il suivit les cours d’Abélard et de Hugues de Saint-Victor puis commença à enseigner en 1137, comme successeur de Pierre Abélard à l’école du Mont Sainte-Geneviève [1].
Jean de Salisbury et Guillaume de Tyr comptèrent à cette époque parmi ses élèves. En 1142 il se rendit à Melun [2] pour y diriger une école. Il prit part à la condamnation de Gilbert de la Porrée lors du synode de Reims en 1148.
Vers 1150, il revint à Paris, enseigner à l’abbaye de Saint-Victor [3]. En 1160, Henri II le rappela en Angleterre, où il le fit évêque de Hereford [4] en 1163. Il fut consacré le 22 décembre 1163 à Canterbury [5] par l’archevêque Thomas Becket. Lors du conflit entre Thomas Becket et Henri II, il prit le parti de l’archevêque contre le roi.
Sa théologie est exposée dans ses “Quæstiones de divina pagina” [6], “Quæstiones de epistolis Pauli” [7], et ses ““Sententiæ”” [8], qu’il n’acheva pas.
Ses disciples écrivirent un “Ars meliduna” [9], qui eut une grande influence.