Il fut 12 ans chapelain [1] de l’évêque de Norwich [2] et devint en 1706 chapelain de la reine Anne, et en 1709 recteur de Saint-James [3].
Il fut lié avec les savants de son temps, particulièrement avec Isaac Newton.
Clarke est surtout connu par “son Traité de l’existence de Dieu et de la religion naturelle et révélée”, traduit par Petrus Ricotier en 1721. Cet ouvrage se compose de sermons prononcés à Saint-Paul pour la fondation de Robert Boyle, l’auteur y combat avec force Spinoza et Thomas Hobbes .
Il publia en 1712 un “traité de la Trinité”, qui le fit passer pour antitrinitaire et lui attira quelques difficultés.
Samuel Clarke est devenu membre de la Royal Society [4] le 2 mai 1728.
On a publié en 1717 sa correspondance avec Leibniz sur le temps, l’espace, la nécessité et la liberté.
Clarke cultiva aussi les sciences et la philologie [5].