Syrien de naissance à ce qu’on croit, neveu du rhéteur Fronton d’Émèse qui enseigna à Athènes, il voyage dans sa jeunesse, et devient élève à l’École d’Alexandrie [1], où il reçoit les leçons des néo-platoniciens Ammonios Saccas et Origène. Il ouvre à Athènes une école de rhétorique et de philosophie, qui attire de nombreux disciples.
Il fut avant 263 le maître de Porphyre de Tyr. Celui-ci passa ensuite à l’école de Plotin à Rome.
En 267, Zénobie, la reine de Palmyre [2] l’appelle près d’elle et le charge de lui enseigner la littérature grecque. Il devient ainsi son principal conseiller dans son entreprise d’indépendance contre Rome.
Vaincue par l’empereur Aurélien en 273, sa reine l’abandonne et le livre comme l’instigateur de la guerre à l’empereur qui le fait mettre à mort.
Longin a composé sur les lettres et la philosophie un grand nombre d’ouvrages qui pour la plupart ne nous sont pas parvenus, à l’exception de fragments du “Traité de rhétorique” et d’un texte philosophique Sur le souverain Dieu.