Adalberge de Lombardie
jeudi 3 octobre 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 31 mai 2014).
Adalberge de Lombardie
Noble italienne
Belle-sœur de Charlemagne et fille de Didier de Lombardie et de Ansia.
Son père arrange un mariage stratégique avec Arigis II de Bénévent afin de consolider son pouvoir en Italie.
Après que le royaume des Lombards [1] tombe sous Charlemagne, le reste de sa famille fuit et est bannie dans des monastères. L’époux d’Adalberge résiste jusqu’en 787 alors qu’il fait la paix, mais refuse un traité qui lui ferait céder des terres, avec l’appui d’Adalberge et des Byzantins [2].
De retour d’exil, leur fils, Grimoald III de Bénévent,s’allie à Charlemagne et défait les Byzantins.
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Adalberge de Lombardie/ Portail du Moyen Âge/ Personnalité politique italienne du VIIIe siècle
Notes
[1] Le royaume lombard succède, pendant l’époque tardive des « invasions barbares », à la Préfecture, devenue exarchat romain de Ravenne, qui elle-même avait mis fin au royaume ostrogoth d’Italie. Au cours de l’Antiquité, la Lombardie actuelle est sous domination étrusque avant d’être occupée par des peuples Celtes (4ème siècle av. jc), puis par les Romains (3ème siècle av. jc). Elle est intégrée à l’Italie romaine avec l’ensemble de la Gaule cisalpine au 1er siècle av. jc. Une fois l’Empire romain renversé, à la fin du 5ème siècle, elle passe sous la domination des Ostrogoths (royaume ostrogoth d’Italie ayant pour capitale Ravenne), puis des Byzantins et finalement des Lombards (royaume d’Italie). Les territoires conquis par les Lombards ne se limitent pas seulement à l’actuelle Lombardie. Les Lombards agrandissent leur domination sur des vastes régions de l’Italie, du nord au sud, sans toutefois jamais parvenir à une conquête totale de la péninsule, qu’ils doivent partager avec les Romains d’Orient. Alduin puis Alboïn fondent ce potentat. L’avenir du royaume se joue en 752 sous le règne d’Aistolf lorsque le pape Étienne II introduit les Carolingiens pour régler une crise lorsque les Lombards cherchent à atteindre la suprématie dans la péninsule. 20 ans après, ils ont perdu le combat : Charlemagne met fin au royaume en 774 par une invasion suivie d’une dévolution du pouvoir. Cette terre devenue la Lombardie devient une possession du Saint-Empire romain germanique en 952.
[2] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.