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Gaius Julius Alexander

vendredi 24 novembre 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 5 décembre 2013).

Gaius Julius Alexander

Prince Hérodien

Pièce de Monnaie de la dynastie Hérodienne

Il était d’origine juif, nabatéen [1], Édomite [2], grecque, arménienne et persane.

Fils de Tigrane VI d’Arménie et de son épouse Opgalli. Son père, au printemps 58 fut couronné roi d’Arménie par l’empereur Néron à Rome et gouverna jusqu’en 63.

Alexandre avait une sœur, nommée Julia, qui épousa le sénateur Marcus Plancius Varus.

Il était l’arrière arrière-petit-fils du roi Archélaos de Cappadoce et du roi de Judée Hérode le Grand et de son épouse Mariamne.

Avant l’année 58, on sait peu de chose sur la vie d’Alexandre. Il était un apostat au judaïsme. Il est peu probable qu’il tenta d’exercer une influence sur la politique de Judée.

Tigrane avait organisé avec le roi Antiochus IV de Commagène, qui était un allié quand il fut couronné roi, de marier Alexander à la fille d’Antiochus, Julia Iotapa. Les fiançailles eurent lieu à Rome après le couronnement de Tigrane. Le mariage était surtout une alliance politique.

Durand le règne de Vespasien ou de Titus, Alexander entra au sénat romain, il servi comme consul ou consul suffect [3] pendant le règne de Trajan.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Gaius Julius Alexander/Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Nabatéens étaient un peuple commerçant du sud de la Jordanie et de Canaan, et du nord de l’Arabie, dont les peuplements dans les oasis au temps de Flavius Josèphe ont donné le nom de Nabatène à la région frontalière entre la Syrie et l’Arabie, entre l’Euphrate et la mer Rouge. Leur capitale était la cité troglodytique de Pétra, située aujourd’hui en territoire jordanien. Leur commerce se déroulait principalement entre les oasis, où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive. Ces oasis étaient reliées par des routes commerçantes. Les frontières de cet ensemble n’étaient pas précisément définies. L’empereur romain Trajan soumet les Nabatéens définitivement et les incorpore à l’Empire, où leur culture se dissipe et disparaît.

[2] Édom est un petit royaume du Proche-Orient ancien situé au sud de la mer Morte, au sud de la Transjordanie et de la Judée, de part et d’autre de la vallée de l’Arabah. Le terme Édom désigne à la fois un peuple, les Édomites, et une région. Comme les royaumes israélite et moabite voisins, le royaume d’Édom apparaît à l’âge du fer. Il perdure pendant trois siècles, 8ème au 6ème siècle av. jc environ, durant lesquels il se confronte à ses voisins : Juda à l’ouest et Moab au nord. Les Édomites connaissent leur plus grande prospérité à l’époque assyrienne et babylonienne. Sous la pression des tribus nomades du désert, leur position se fragilise en Transjordanie. Alors que le royaume de Juda s’affaiblit, ils s’installent graduellement au sud de la Judée. L’invasion continue de populations arabes finit par les rendre minoritaires dans leur territoire historique. À partir de la période perse achéménide, le terme apparenté « Idumée » est utilisé pour désigner une région du nord du Néguev et s’étendant dans la Shéphélah, peuplée d’Édomites ou Iduméens.

[3] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.