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Julia (fille de Tigrane VI de l’Arménie)

vendredi 27 septembre 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 27 janvier 2014).

Julia (fille de Tigrane VI de l’Arménie)

Princesse Hérodienne

Pièce de Monnaie de la dynastie Hérodienne

Elle était de descendance juive, nabatéenne [1], édomite [2], grecque, arménienne et d’origine persane. Fille du prince Hérode qui deviendra plus tard le roi Tigrane VI de l’Arménie et de son épouse Opgalli. Son père, au printemps 58 fut couronné comme roi d’Arménie par l’empereur Néron à Rome et il régna jusqu’en 63.

Elle avait un frère appelé Gaius Julius Alexander, qui fut le roi du Royaume de Cetis. Le Royaume de Cetis était une petite région en Cilicie.

Julia, ainsi que son frère et son père étaient des descendants des derniers rois de Cappadoce [3].

Elle était un apostat du judaïsme. Il est peu probable que Julia ai tenté d’exercer une influence sur la politique de Judée. Julia à une date inconnue épousa un sénateur romain Marcus Plancius Varus. Varus, était un éminent et riche romain qui venait d’une famille de noble de Galatie [4] ou sa famille possédait de grands domaines. Varus servi comme proconsul [5] en Bithynie [6] et plus tard dans le royaume du Pont [7] pendant le règne de l’empereur romain Vespasien.

Après que Varus eu terminé son temps à servir comme proconsul, ils vécurent dans Pergé [8] la capitale de la province romaine de Pamphylie [9].

Julia devint une prêtresse et servi dans le temple de la déesse grecque antique Artémis à Perge [10]. Artémis était la déesse la plus importante à Perge.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Julia (daughter of Tigranes VI of Armenia)/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Nabatéens sont un peuple commerçant de l’Antiquité vivant au sud de la Jordanie et de Canaan, et au nord de l’Arabie actuelle. Après la chute de l’Empire séleucide, ils étendirent leur territoire vers le nord, jusqu’à la région de Damas. Les auteurs gréco-latins mentionnent leur royaume sous le nom d’Arabie, alors que Flavius Josèphe utilise aussi celui de Nabatène. Leur territoire est frontalier de la Syrie, de la péninsule Arabique, de l’Euphrate et du nord de la mer Rouge.

[2] Édom est un petit royaume du Proche-Orient ancien situé au sud de la mer Morte, au sud de la Transjordanie et de la Judée, de part et d’autre de la vallée de la Aravah. Le terme Édom désigne à la fois un peuple, les Édomites, et une région.

[3] La région historique de Cappadoce se trouve au centre de l’Anatolie, en Turquie. En 17, par suite de la disgrâce du roi Archélaos, la Cappadoce est intégrée par Tibère à l’Empire romain, dont elle devient une province impériale, à laquelle sont bientôt incorporées les régions du Pont et de l’Arménie Mineure. La Galatie est une région historique d’Anatolie (autour de l’actuelle Ankara). Géographiquement, elle est délimitée par le royaume du Pont et la Paphlagonie au nord, la Cappadoce à l’est, le royaume de Pergame au sud et la Bithynie à l’ouest. À la mort d’Amyntas, en 25 av. jc, Auguste transforme en province cette région stratégique pour les territoires romains en Asie mineure. Il s’agissait d’une province impériale proprétorienne car administrée par un légat d’Auguste propréteur. Sa métropole était Ancyre (actuelle Ankara).

[4] Les Galates sont des peuples celtes qui, dans l’Antiquité, ont migré dans le centre de l’Asie Mineure. De Gaule cisalpine, des troupes celtes ont pris la route des Balkans, ils ont traversé la Macédoine et gagné la Grèce, pillant au passage le temple de Delphes, lors de la Grande expédition. À ce moment ils se divisent, certains d’entre eux retournant en Gaule dans les Cévennes et autour de Toulouse où ils sont désormais désignés comme Volques Tectosages. Les autres, ayant franchi l’Hellespont, les Galates, commandés par Lutérios et Léonorios, arrivent dans ce pays vers 278 av. jc à l’invitation du roi Nicomède 1er de Bithynie afin de combattre Antiochos 1er, roi séleucide. Leur appui lui assura le trône, et il leur donna en récompense des terres situées au sud de son royaume, sur les bords du Sangarius. Avant de s’y établir, les Gaulois dévastèrent toute la partie de l’Asie Mineure baignée par la mer Egée, depuis la Troade jusqu’à la Carie. Vaincus par Antiochos 1er, roi de Syrie en 277 et par Attale 1er, roi de Pergame en 241, ils se concentrèrent dans la partie nord de la Grande Phrygie, lui donnèrent le nom de Galatie, et reçurent eux-mêmes le nom de Gallo-Grecs, parce qu’ils se mêlèrent à la population grecque et phrygienne du pays. Géographiquement, leur implantation est délimitée par le royaume du Pont et la Paphlagonie au nord, la Cappadoce à l’est, le royaume de Pergame au sud et la Bithynie à l’ouest.

[5] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[6] La Bithynie est un ancien royaume au nord-ouest de l’Asie Mineure, actuellement situé en Turquie. Située au bord du Pont-Euxin, elle était limitée par la Paphlagonie à l’est, la Galatie et la Phrygie au sud, la Propontide et la Mysie à l’ouest. Les Bithyniens sont, selon Hérodote et Xénophon, d’origine thrace. Ils forment d’abord un État indépendant avant d’être annexés par Crésus, qui ajoute leur territoire à la Lydie. Ils passent ensuite sous domination perse, où la Bithynie est incluse dans la satrapie de Phrygie. Mais dès avant Alexandre le Grand, la Bithynie retrouve son indépendance. Nicomède 1er est le premier à se proclamer roi. Durant son long règne de 278 à 243av jc, le royaume connaît la prospérité et jouit d’une position respectée parmi les petits royaumes d’Asie Mineure. Cependant, le dernier roi, Nicomède IV, échoue à contenir le roi Mithridate VI du Pont. Restauré sur le trône par l’Empire romain, il lègue par testament son royaume à Rome en 74 av jc. La Bithynie devient alors province romaine. Sous Auguste elle devient province sénatoriale en 27av jc puis province impériale en 135.

[7] Le Pont est un royaume antique situé sur la côte méridionale de la mer Noire. Aujourd’hui, cette région se trouve en Turquie. Le Pont tire son nom de la mer Noire, anciennement appelée Pont-Euxin par les Grecs.

[8] Pergé ou Perga est une cité antique, autrefois capitale de la Pamphylie, aujourd’hui située en Turquie, à Aksu, 17 km à l’est d’Antalya.

[9] La Pamphylie est le nom donné dans l’Antiquité à une région historique du sud de l’Asie Mineure située entre la Lycie au sud, la Cilicie à l’est, la Pisidie au nord et la Phrygie à l’ouest.

[10] actuelle Aksu en Turquie