Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Philippe de Culant

lundi 27 juin 2022, par ljallamion (Date de rédaction antérieure : 3 octobre 2012).

Philippe de Culant (1413-1454)

Seigneur de Jaloignes, de La Croisette, de Saint-Armand-Sénéchal du Limousin-Maréchal de France

Armoirie de la famille de CulanIl se distingua sous le roi Charles VII dans les guerres contre les Anglais et était le frère de Charles de Culant et neveu de Louis de Culant.

Il contribua à la prise de Meaux [1] en 1439 et à celle de Pontoise [2] en 1441. Il y reçut de Charles VII le bâton de maréchal [3].

Il accompagna le Dauphin dans la guerre d’Allemagne en 1444 et se signala ensuite aux prises de Taillebourg, de Tartas [4], du Mans [5], de Pont-Audemer [6], de Château-Gaillard [7], de Rouen [8], de Bayeux [9], de Saint-Sauveur-le-Vicomte [10], de Caen [11] et de Cherbourg [12].

Il contribua à la conquête de la Guyenne [13], et particulièrement aux sièges de Bergerac [14] et Castillon en 1451. Il était aux cotés du comte de Dunois lors de son entrée triomphale dans la ville de Bordeaux. Il se trouva encore à la reprise de Castillon en 1453 [15] et au siège de Cadillac [16].

Il mourut en décembre 1454.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Philippe de Culant/ Portail de l’histoire militaire/ Catégories  : Maréchal du Moyen Âge/ Personnalité française de la guerre de Cent Ans

Notes

[1] Meaux fut dès le 10ème siècle la possession des comtes de Champagne qui s’appelaient aussi comtes de Meaux ; elle revint à la couronne sous Louis X. En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l’existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu’île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins.

[2] Pontoise est une commune française située en région Île-de-France, sur la rive droite de l’Oise, à environ 25 kilomètres au nord-ouest de Paris. Pontoise est relativement épargnée durant la première période de la guerre de Cent Ans. En 1368 est construit l’hôpital Saint-Jacques pour accueillir les pèlerins de Compostelle ; la façade du bâtiment est encore visible de nos jours, rue du Grand-Godet. Le 15ème siècle est l’époque du déclin. Bien que puissamment fortifiée, la ville passe à plusieurs reprises entre les mains des Anglais. En effet, en 1417, les Anglais prennent la ville, puis c’est au tour des Bourguignons en 1419. Libérée en 1436, la cité est reconquise par les Anglais l’année suivante. Elle n’est reprise définitivement par le roi de France qu’en 1441 après un siège éprouvant de trois mois. Les combats et les pillages ont ruiné la ville qui n’est plus une importante place commerçante ; de nombreux bâtiments, dont l’église Notre-Dame, sont détruits. Durant l’occupation, le duc de Bedford, régent du royaume, rattache Pontoise au bailliage de Gisors, c’est-à-dire à la Normandie, dépossédant la ville de toute importance administrative et politique

[3] Depuis la création du titre, en 1185, il y a eu 342 maréchaux de France. L’office de maréchal n’est devenu militaire que depuis le début du 13ème siècle. À son origine, le maréchal de France n’a qu’un rôle d’intendance sur les chevaux du roi. Son office devient militaire au début du 13ème siècle, tout en étant subordonné au connétable. Le premier à porter le titre de maréchal du roi de France avec une fonction militaire était Albéric Clément, seigneur de Mez, désigné par Philippe Auguste, en 1185. Après l’abolition de l’office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l’armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu’il confie au plus prestigieux de ses maréchaux. Outre leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l’ordre dans les campagnes, par l’intermédiaire des prévôts des maréchaux, d’où l’appellation de « maréchaussée » donnée à l’ancêtre de la gendarmerie. Jusqu’en 1793, date de l’abolition de cette charge, il y eut 263 maréchaux de France.

[4] artas est une commune française située dans le département des Landes. Le siège et la prise de Tartas ont lieu en 1338. On les doit au comte de Foix sous la bannière de Philippe VI de France. Le Voyage de Tartas en juin 1442 est une expédition menée par Charles VII de France accompagné du Dauphin pour délivrer la ville assiégée par les Anglais. Charles II d’Albret qui défendait cette place avait conclu avec les Anglais de la leur céder si le secours de Charles VII n’était pas arrivé le 24 juin 1442. Le roi arriva à temps et l’expédition fut une réussite

[5] La ville se trouve à la confluence des rivières de la Sarthe et de l’Huisne. Ancienne capitale provinciale du Maine, et du Perche à partir du 16ème siècle, elle voit le mariage de Geoffroy V d’Anjou et Mathilde l’Emperesse, fille du roi d’Angleterre, jetant ainsi les bases de l’Empire Plantagenêt, et la naissance d’Henri II. Le vieux Mans, dénommé Cité Plantagenêt, est le quartier historique de la ville.

[6] Pont-Audemer est une ancienne commune française située dans le département de l’Eure, en Normandie. Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. Au 12ème siècle, Pont-Audemer poursuivit sa croissance et présentait des caractères de type urbain. Elle était le siège d’une vicomté, circonscription fondamentale de l’administration locale en Normandie. Quatre paroisses la composaient (Saint-Ouen, Saint-Aignan, Saint-Germain et Notre-Dame). Un système d’enceintes semblait protéger le bourg entre les deux bras de la Risle et le quartier Saint-Aignan. Le dynamisme économique est indéniable. De nombreux artisans s’installent, créant notamment des ateliers de tannerie. Pont-Audemer abrite l’une des plus importantes communautés juives en Normandie aux 12ème et 13ème siècles. La ville est prise par Philippe Auguste en juin 1204 et se voit accorder une charte communale. Le roi y installe le siège d’un bailliage tout spécialement pour un de ses hommes de main, Lambert Cadoc, chef d’une bande de routiers, qui s’était mis au service du roi de France lors de l’annexion du duché de Normandie. Ce dernier pressure la ville et ses habitants, multipliant taxes et détournements. Les Pont-Audemériens vont se plaindre au roi qui relève Cadoc de ses fonctions et supprime, vers 1219/1220, le bailliage qui sera par la suite rattaché à celui de Rouen. La guerre de Cent Ans cause de grands ravages à la ville

[7] Château-Gaillard est une forteresse médiévale en ruine qui se situe au cœur du Vexin normand, à 100 km de Paris dans la commune des Andelys (Eure). Il constitue un morceau d’histoire de France qui domine la vallée de la Seine, mêlant Richard Cœur de Lion et les rois maudits en haut d’une falaise de calcaire. Château-Gaillard a plus de 800 ans. Il devrait son nom à Richard Cœur de Lion qui, le voyant achevé, aurait dit « Que voilà un château gaillard ! ».

[8] Rouen est une commune du Nord de la France traversée par la Seine. Préfecture du département de la Seine-Maritime. À partir de 841, les Vikings ont effectué de fréquentes incursions en vallée de Seine et ont, en 841, ravagé Rouen. Rouen, attaquée à nouveau par les Nortmanni en 843, est devenue la capitale du duché de Normandie après que Rollon, chef viking, eut obtenu une région équivalente en taille à l’ancienne Haute-Normandie (Seine-Maritime et Eure), du roi de France Charles III, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Il a été fait comte de Rouen, au sens carolingien du terme, mais les textes de l’époque parlent plus fréquemment de « prince » (princeps). En 949, le duc de Normandie Richard 1er, dit « Sans Peur », a battu, lors du siège de Rouen, une grande coalition réunissant le roi de France Louis IV d’Outremer, l’empereur germanique Othon le Grand et le comte de Flandre. Cette victoire a été décisive pour l’avenir de la Normandie ; une plaque est apposée sur une maison de la place de la Rougemare, en souvenir de cet événement sanglant. En 1007, un pogrom décime une partie de la population juive de Rouen. L’œuvre de Guillaume le Conquérant permet à la Normandie de devenir la province la plus puissante d’Europe. S’il installe la capitale politique à Caen, Rouen reste la capitale économique et religieuse. C’est d’ailleurs à Rouen que Guillaume mourra en 1087.

[9] Bayeux est une commune française du département du Calvados et de la région Basse-Normandie Bayeux est le siège d’un évêché depuis le ive siècle (il a fusionné en 1801 avec le diocèse de Lisieux pour former le diocèse de Bayeux-Lisieux) et d’un vicomté de l’époque du duché de Normandie jusqu’en 1749.

[10] Saint-Sauveur-le-Vicomte est une commune française, située dans le département de la Manche. Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, le traité de Brétigny, signé en 1360, rendait à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l’exception de celle de Saint-Sauveur et de Saint-Vaast qui restèrent anglaises

[11] Caen est une commune française du Nord-Ouest4 de la France en Normandie. Préfecture du département du Calvados. En 1417, la ville de Caen oppose à nouveau une résistance héroïque à l’envahisseur anglais qui massacre 2 000 bourgeois, pille et traite les survivants en rebelles à « leur » roi. La région de Caen sera le lieu d’une très vive résistance à l’occupant anglais qui y procédera à un grand nombre d’exécutions de résistants entre 1418 et 1450. La fondation, en 1432, de l’université de Caen fait partie des mesures du duc de Bedford, régent de Normandie, afin de tenter de se concilier la population caennaise. La fin de l’année 1434 voit un soulèvement commandé par Jean de Chantepie. Caen est reprise par les Français le 1er juillet 1450. La Normandie redevenue française, Charles VII la récompensera de sa « fidélité et loyauté » en confirmant tous ses privilèges et libertés en 1458 (confirmation de la Charte aux Normands).

[12] Après le siège et la prise de Caen en août 1417 et celle de Rouen par le roi d’Angleterre Henri V, la ville résistera plusieurs mois avant sa reddition en 1418 au duc de Gloucester par manque de vivres. Elle redevient alors anglaise, et ces derniers la conserveront 32 ans. Au début de l’année 1450, Thomas Kyriell, à la tête d’une armée de secours, alors que la Normandie est en passe d’être reconquise par le royaume de France, débarque à Cherbourg et s’empare de Valognes avant de prendre la direction de Caen. Cherbourg, dernière possession anglaise du duché de Normandie après la bataille de Formigny (15 avril 1450), capitule sans conditions le mercredi 12 août 1450, après que le roi ai négocié avec le capitaine de la place. Le siège avait débuté à la fin de juin 1450, avec l’aide d’un prêt de 60 000 livres de Jacques Cœur au roi de France Charles VII. Afin d’éviter que la place distante de 135 kilomètres des côtes anglaises, ne retombe aux mains des Anglais, Louis XI, le 6 février 1464 octroi une charte à ses habitants. Celle-ci, exempt la population perpétuellement de tous impôts, charge à eux d’assurer le guet et la garde des remparts de la ville

[13] La Guyenne est une ancienne province, située dans le sud-ouest de la France. Ses limites ont fluctué au cours de l’histoire sur une partie des territoires des régions françaises Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Portant le titre de duché, la Guyenne avait pour capitale Bordeaux. Son nom est apparu au 13ème siècle en remplacement du terme d’« Aquitaine ». Sous l’Ancien régime, la Guyenne était l’une des plus grandes provinces de France et regroupait divers pays et provinces plus petites comme le Périgord, l’Agenais, le Quercy et le Rouergue. Le terme de « Guyenne propre » correspondait à la région de Bordeaux, également appelée le Bordelais. La Guyenne était couramment associée avec la Gascogne dont la capitale était Auch et qui regroupait notamment l’Armagnac, le Bigorre, le Labourd, la Soule et le Comminges. Guyenne et Gascogne partageaient ainsi le même gouvernement général militaire.

[14] Bergerac est une commune française située dans le département de la Dordogne

[15] La bataille de Castillon eut lieu le 17 juillet 1453 entre les armées de Henri VI d’Angleterre et celles de Charles VII de France. Cette victoire décisive pour les Français met fin à la guerre de Cent Ans.

[16] Cadillac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde. Cadillac est une bastide fondée en 1280 par Jean 1er de Grailly, en sa qualité de vicomte de Benauges (Jean de Grailly était aussi à cette date sénéchal de Guyenne), sur l’emplacement du Bourg Saint-Jean. Elle ne commença à se fortifier qu’à partir de 1315, et l’enceinte et les portes furent entièrement terminées vers 1366. Elle devint alors une place forte importante, essentielle à la défense de Bordeaux.