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Tiberius Sempronius Gracchus

vendredi 26 juillet 2019, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 27 juillet 2011).

Tiberius Sempronius Gracchus

Consul en 177 et 163 av.jc

Emblème de la République romaine.Il fut tribun de la plèbe [1] en 187, préteur [2] en 180, consul à 2 reprises en 177 et en 163 et censeur [3] en 169.

Il mena une guerre contre les Celtibères [4] en 178, ce qui lui permit de triompher à Rome. Il s’illustra par l’établissement d’un nouveau type de rapports avec les populations indigènes et fonda une ville qui porta son nom, Gracchuris.

En 163, il épousa la patricienne Cornélia, fille de Publius Cornelius Scipio Africanus Maior dit Scipion l’Africain.

Il mourut vers 150, après avoir engendré 12 enfants dont seulement 3 survécurent. Les 3 survivants étaient Tibérius et Caius, les pères des lois agraires, et Sempronia qui épousa Publius Cornelius Scipio Aemilianus dit Scipion Emilien, le destructeur de Carthage.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Imago Mundi/ Gracchus, les Gracques

Notes

[1] Dans la Rome antique, les tribuns de la plèbe sont les représentants de la plèbe, élus pour une durée d’un an par le concile plébéien.

[2] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[3] Le censeur est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs est absolu : aucun magistrat ne peut s’opposer à leurs décisions, seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. Après 18 mois de mandat, ils président une grande cérémonie de purification, le lustrum, à la suite de laquelle ils abdiquent. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Les censeurs ne sont plus élus à partir de la dictature de Sylla, et leurs pouvoirs sont repris par les empereurs romains.

[4] Le terme de Celtibères se réfère généralement aux tribus celtiques ou « celtisées » de la péninsule Ibérique. Ils sont nommés ainsi par les géographes grecs. Ces peuples celtibères habitaient à l’ouest des Monts ibériques. Les Romains les considéraient comme un mélange de Celtes et d’Ibères, mais en les différenciant ainsi de leurs voisins, c’est-à-dire des Celtes du plateau et des Ibères de la côte. Les principaux peuples Celtibères étaient les Arvaques, les Beronnes, les Carpétans au moins en partie, les Lusones, les Turmoges, les Pelendons et les Vaccéens. L’appartenance linguistique des Cantabres, des Astures et les peuples de la Galice actuelle, ainsi que ceux qui habitaient le nord du Portugal appartenaient également au moins en partie à la famille celtibérique.