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Rufin le Syrien

dimanche 4 avril 2021 (Date de rédaction antérieure : 15 juin 2012).

Rufin le Syrien

Prêtre chrétien du début du 5ème siècle

Le pont romain de Mopsueste sur le Ceyhan Nehri.Originaire de Syrie [1] et disciple de Théodore de Mopsueste, il serait venu à Rome sous le pontificat du pape Anastase 1er et aurait enseigné au moine breton Pélage la doctrine connue ensuite sous le nom de pélagianisme [2].

Il serait l’auteur d’un “Libellus de fide”. La comparaison de ce texte avec le “De peccatorum meritis” rédigé parsaint Augustin en 411-412 montre à l’évidence que celui-ci le connaît et le cite pour le réfuter.

Rufin le Syrien a été souvent confondu avec son contemporain Rufin d’Aquilée.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rufin le Syrien/ Portail du christianisme/ Catégories : Histoire du christianisme/ Pélagianisme

Notes

[1] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[2] Le pélagianisme est le courant considéré comme hérétique par l’Église catholique, issu de la doctrine du moine Pélage. Pélage minimisait le rôle de la grâce et exaltait la primauté et l’efficacité de l’effort personnel dans la pratique de la vertu. Il soutenait que l’homme pouvait, par son seul libre arbitre, s’abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, les limbes pour les enfants morts sans baptême. En effet, pour le moine breton les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d’Adam dans leurs actions et ne doivent donc pas se rédimer à jamais. Trois conciles s’étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et celui d’Antioche en 424. Le Concile oecuménique d’Éphèse, en 431, condamna cette hérésie en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies. Le pélagianisme subsista jusqu’au 6ème siècle. Il fut surtout combattu par saint Augustin qui a tout fait pour que Pélage soit excommunié car il le considérait comme un disciple du manichéisme. En 426, l’Église catholique romaine excommunie Pélage.