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Gaius Rubellius Plautus

dimanche 6 décembre 2020, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 23 janvier 2012).

Gaius Rubellius Plautus (33-62)

Blason empire RomainNoble romain et rival politique de l’empereur Néron. Petit-fils de Julius Caesar Drusus, fils unique de Tibère César, et arrière petit-fils de Tibère. Grâce à ses grand-mères Agrippine Vipsania et Antonia Minor, il descendait également de Marcus Vipsanius Agrippa et de Marc Antoine.

Son père était Gaius Rubellius Blandus . Sa mère était la fille unique de Drusus, et avait auparavant été mariée à son cousin Néron. Entre 43 et 45, sa mère Julia Drusi Caesaris Filia est devenue une victime innocente des intrigues de l’impératrice Messaline et fut exécuté.

il épousa Antistia Pollitta, fille de Lucius Antistius Vetus , consul en 55, légat [1] de la Germanie Supérieure [2] de 55-56, proconsul [3] d’ Asie [4] en 64-65.

Après une rumeur publique apparue en 60 de la chute de Néron et de l’élévation de Plautus à sa succession. Neron exila Plautus en 60 en Asie avec sa famille.

En 62, après que des rumeurs que Plautus était en négociations avec le général Gnaeus Domitius Corbulon à la tête de la rébellion, Plautus fut exécuté par Néron.

Dans le même temps, le cousin de Néron, Faustus Cornelius Sulla Felix, le second mari de Claudia Antonia, fille de Claude, a également été contraint de se suicider en Gaule. En 66, sa veuve, ses enfants et son beau-père furent les victimes de la brutalité croissante de Néron et exécutés.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Rubellius Plautus/Traduit par mes soins

Notes

[1] Titre porté par les représentants officiels de la Rome antique. Les ambassadeurs étaient des légats du Sénat romain. Sous la République romaine, les consuls, proconsuls, préteurs en campagne pouvaient charger temporairement des légats du commandement de la cavalerie, des réserves ou même d’une légion entière et de plusieurs légions. Sous l’Empire romain, à partir d’Auguste, la fonction de ces légats militaires devint permanente. Désignés par l’empereur, ils le représentaient dans les provinces et les légions. On distingua alors les légats consulaires et les légats prétoriens, qui gouvernaient les provinces « impériales » et exerçaient le pouvoir militaire, et les légats de légion, officiers expérimentés, de rang sénatorial, qui étaient chef d’une légion. Le titre de légat se transmit de l’Empire romain à l’Église catholique

[2] La Germanie supérieure, Germanie première ou Haute Germanie selon les auteurs et en latin Germania superior ou Germania prima est une province romaine établie en 84 par Domitien après les deux campagnes victorieuses autour de la haute vallée du Rhin, de la Nahe au lac de Constance, une grande partie de la Suisse, le Jura, la Franche-Comté et une partie de la Bourgogne. À l’est du Rhin se trouvaient les Champs Décumates, qui ne seront conquis que sous Domitien. Auparavant, la frontière entre res publica et barbaricum se situait sur le Rhin et le Danube.

[3] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[4] La province romaine d’Asie comprenait la Carie, la Lydie, la Mysie, la Phrygie et la Troade.