Originaire de Chio [1]. On le surnommait « la Sirène » : il semble qu’il ait su persuader les foules, car Timon de Phlionte, dans son poème Les Silles. Ayant fondé une école qui ne dura pas, il eut pour élèves Ératosthène, Miltiade et Diphile. Chauve, on le dit mort d’une insolation.
D’après le témoignage de Sénèque, Ariston aurait jugé la physique et la logique non seulement comme superflues, mais encore comme contradictoires.
Il jugeait la logique inintéressante et estimait que la physique nous dépasse et que seule compte l’éthique.