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Rubellius Blandus

vendredi 27 septembre 2024, par lucien jallamion

Rubellius Blandus

Rhéteur romain de l’époque d’Auguste

Il était originaire de Tibur [1] et de rang équestre [2].

Il fut l’un des maîtres de Papirius Fabianus , qui eut lui-même pour élève Sénèque.

Son petit-fils, Caius Rubellius Blandus , fut consul suffect [3] en 18 et proconsul [4] d’Afrique [5] en 362. Il épousa en 33 Julia, fille de Drusus et petite-fille de l’empereur Tibère. De ce mariage naquit Gaius Rubellius Plautus, qui fut mis à mort en 62 sur l’ordre de son cousin Néron, et Rubellia Bassa , qui épousa Caius Octavius Laenas , oncle maternel du futur empereur Nerva.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rubellius Blandus/ Portail de la Rome antique/ Catégories  : Rhéteur du 1er siècle av. jc/ Écrivain romain du 1er siècle av. jc.

Notes

[1] Tivoli

[2] Les chevaliers sont un groupe de citoyens de la Rome antique appartenant à l’ordre équestre (equester ordo), sous la Royauté, la République et l’Empire. Choisis par les censeurs, ce sont les plus fortunés (au moins 400 000 sesterces du 2ème siècle av. jc jusqu’au début de l’Empire) et les plus honorables des citoyens (en dehors des sénateurs). Cette appartenance pouvait être théoriquement remise en cause à chaque censure. En pratique elle était héréditaire. Le chevalier se reconnaît à la bande de pourpre étroite cousue sur sa tunique (tunique dite angusticlave), et au port de l’anneau d’or. Les chevaliers se virent attribuer un poids politique supplémentaire au motif qu’ils étaient capables financièrement de s’équiper pour servir dans l’armée à cheval. De plus l’appartenance à l’ordre équestre était nécessaire pour accéder aux postes d’officier dans l’armée.

[3] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[4] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[5] L’Afrique ou Afrique proconsulaire, est une ancienne province romaine qui correspond à l’actuelle Nord et sud Est Tunisien, plus une partie de l’Algérie et de la Libye actuelle. La province d’Afrique est créée en 146 av. jc, après la destruction de Carthage, au terme de la 3ème guerre punique ; ayant Utique pour capitale, elle est séparée du royaume de Numidie par une ligne de démarcation, la fossa regia. En 46 av. jc, Rome annexe la Numidie avec le nom de « nouvelle province d’Afrique » (Africa Nova) pour la distinguer de la première (Africa Vetus). Vers 40-39 av. jc, les deux provinces sont réunies dans la province dite d’Afrique proconsulaire ; ayant Carthage pour capitale, elle s’étend, d’ouest en est, de l’embouchure de l’Ampsaga (auj. l’Oued-el-Kebir, en Algérie) au promontoire de l’Autel des frères Philènes (auj. Ras el-Ali, en Libye). En 303, celle-ci est divisée par Dioclétien en trois provinces : la Tripolitaine, la Byzacène et l’Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.