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Abd al-Rahman ibn Khalid ibn Musafir al-Fahmi

lundi 31 juillet 2023, par lucien jallamion

Abd al-Rahman ibn Khalid ibn Musafir al-Fahmi

Gouverneur d’Égypte pour le califat omeyyade de 735 à 737

le Califat omeyyade en 750Abd al-Rahman servait à l’origine en tant que chef de la police pour al-Walid ibn Rifa’a al-Fahmi avant de succéder au gouverneur al-Walid à la mi-735.

Il est resté en fonction jusqu’à ce qu’une attaque maritime byzantine [1] l’année suivante ait fait faire plusieurs prisonniers musulmans ; en conséquence, le calife Hisham ibn Abd al-Malik a perdu confiance en ses compétences en matière militaire et l’a remplacé par Handhala ibn Safwan al-Kalbi.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Blankinship, Khalid Yahya (1994). La fin de l’État du Jihâd : le règne d’Hisham ibn ’Abd al-Malik et l’effondrement des Omeyyades . Albany, New York : Presse de l’Université d’État de New York. ISBN 978-0-7914-1827-7.

Notes

[1] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.