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L’histoire pour le plaisir

Maria d’Aquino

vendredi 7 juillet 2023, par ljallamion

Maria d’Aquino (morte en 1382)

Femme de la noblesse napolitaine

Maria d’Aquino était une bâtarde royale, fille illégitime de Robert le Sage , roi de Naples [1] et comte de Provence [2]. Elle était complice dans l’assassina en 1345 du roi André, le mari de sa nièce et le successeur de Robert, la reine Jeanne 1ère . Pour cela, Maria fut condamnée à mort et décapitée en 1382 sur l’ordre du successeur de la reine Jeanne 1ère, le roi Charles III.

Boccace a parlé de Maria d’Aquino et de leurs relations dans plusieurs de ses œuvres littéraires. Elle est traditionnellement identifiée comme étant Fiammetta. Selon lui, la mère de Maria était une femme noble provençale, Sibila Sabran, épouse du comte Thomas IV d’Aquino.

Elle est née après que la comtesse Sibila et le roi Robert eurent commis l’adultère lors des festivités de son couronnement en 1310, mais reçut le nom de famille du mari de sa mère. Son père putatif l’a placée dans un couvent.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Maria d’Aquino/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[2] Le Comté de Provence est une ancienne principauté territoriale située à l’est du delta du Rhône. Il ne doit pas être confondu avec le marquisat ou le Duché de Provence. En 1019, Emma, comtesse de Provence, se maria avec Guillaume Taillefer, comte de Toulouse, transmettant les droits de la lignée de Roubaud à la maison de Toulouse. Le titre de marquis de Provence passa définitivement à cette maison à compter de 1093. En 1112, Douce de Provence, héritière des droits de la ligne de Guilhem, épousa Raimond Bérenger III, comte de Barcelone, qui devient Raimond Bérenger 1er de Provence. Les maisons de Toulouse et de Barcelone entrèrent alors en conflit pour le marquisat. Un traité fut conclu, en 1125, entre Raymond Bérenger et Alphonse Jourdain de Toulouse : par celui-ci, le comté de Provence fut divisé en un marquisat au nord de la Durance - attribué aux Toulouse - et un comté au sud, attribué à Barcelone. En 1193, Alphonse II de Provence épouse Gersande de Forcalquier, ce qui donne naissance au comté de Provence Forcalquier.