Manius Aemilius Mamercinus
Homme politique de la République romaine-Consul en 410 av. jc
Membre des Aemilii Mamercini [1], branche patricienne de la gens des Aemilii [2].
Fils de Mamercus Aemilius Mamercinus , dictateur en 437, 434 et 426 av. jc.
Il est consul en 410 av. jc avec Caius Valerius Potitus Volusus pour collègue. Malgré l’action du tribun de la plèbe [3] Marcus Menenius qui veut faire voter une loi agraire et bloque la levée, les consuls parviennent à réunir l’armée pour partir en campagne contre les Èques [4] et les Volsques [5]. Ils obtiennent l’honneur de célébrer une ovation pour la prise de la citadelle de Carventum [6].
Il est élu tribun consulaire [7] 3 fois, en 405, 403 et 401 av. jc avec 5 collègues à chaque fois. Lors de son premier tribunat, il commence avec ses collègues le siège de Véies [8]. Lors de ses deux tribunats suivants, Manius Aemilius reste responsable des opérations contre Véies.
P.-S.
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Notes
[1] Les Aemilii Mamercini sont les membres d’une branche patricienne de la gens romaine Aemilia. Ils sont présents dès les débuts de la République, du 5ème au 4ème siècle av. jc. Le cognomen principal porté par les membres de cette branche se décline en Mamercinus et Mamercus.
[2] Les Aemilii sont les membres de la gens Aemilia, l’une des familles patriciennes les plus importantes et les plus influentes de l’histoire romaine.
[3] Dans la Rome antique, les tribuns de la plèbe sont les représentants de la plèbe, élus pour une durée d’un an par le concile plébéien.
[4] Les Èques sont un peuple italique du nord-est du Latium antique et de l’Apennin central. Ils parlent une langue de la branche ombrienne des langues sabelliques. À partir de la fin du 6ème siècle av. jc et pendant le 5ème siècle av. jc, les Volsques et les Èques, deux peuples liés, envahissent le Latium lors de la migration plus générale des peuples sabelliens qui quittent les Apennins pour s’installer dans les plaines d’Italie. Ils occupent alors la partie supérieure de la vallée de l’Anio, du Tolerus (aujourd’hui le Sacco) et de l’Himella, torrent de l’Aia, dans la province de Rieti. À l’est, les cités latines d’importance les plus proches sont Préneste et Tibur. Au sud, les Herniques occupent la vallée du Tolerus. À l’est, sur l’autre rive de l’Anio, se situent les Marses et enfin, au nord, ce sont les terres sabines.
[5] Les Volsques appartiennent aux anciens peuples italiques installés dans le sud du Latium. Leur nom avec sa terminaison en « -cus » les classe avec les autres tribus dont le nom se termine en « -cus », comme les Herniques, qui sembleraient être les premiers habitants indo-européens de la côte occidentale de l’Italie
[6] Arx Carventana
[7] Un tribun militaire à pouvoir consulaire est un magistrat romain disposant d’un niveau d’imperium presque équivalent aux consuls qu’il remplace de façon irrégulière au début de la République romaine, entre 444 et 367 av. jc. Après cette date, le tribunat consulaire est définitivement abandonné.
[8] Puissante cité étrusque située à la frontière sud de l Étrurie, dans la campagne falisque, à 16 km au nord de Rome sur le territoire de la commune de Formello. Elle était considérée comme la plus riche des villes de la Ligue étrusque.