Son règne dura à peine 4 ans mais sa contribution aux rapports entre Église et État et au concept même de papauté fut décisive.
Né en Kabylie, il possède une très forte personnalité qu’il met au service de Félix III dont il est le principal collaborateur et dont il rédigea toutes les lettres.
Il amplifia la politique d’indépendance totale de l’Église, entamée par Félix III, en particulier vis-à-vis de la cour de Byzance et du nouvel empereur Anastase 1er plus favorable au monophysisme [1]. Il fit parvenir à Anastase une lettre où il formulait avec clarté le principe qui selon lui devait inspirer les relations entre la papauté et l’empire.
Il lutta avec acharnement contre le pélagianisme [2], qui relevait provisoirement la tête. Il supprima la dernière fête païenne qui subsistait encore, celle des Lupercales et lui substitua la fête chrétienne de la Chandeleur.