Anân est nommé par le gouverneur de Syrie Quirinius après la déposition d’Hérode Archélaos, ethnarque [1] de Judée, pour succéder à Yoazar ben Boethus, lui-même précédemment nommée par Archélaüs. Il est déposé par le préfet de Judée Valerius Gratus après l’accession de Tibère à la tête de l’Empire romain.
Il est à la tête d’une famille qui a donné six grands prêtres à l’époque hérodienne. En fait quelques familles influentes possèdent l’exclusivité de la fonction de grand prêtre [2].
La famille d’Anân est mentionnée dans le Talmud [3] comme étant influente, mais agissant contre l’intérêt du peuple. Elle est aussi mentionnée dans le Nouveau Testament [4].
Avant d’être emmené devant le Sanhédrin [5] pour y être jugé, Jésus est dans un premier temps présenté à Anân pour que celui-ci puisse l’interroger.
En 62, l’un de ses fils, le grand prêtre Hanan ben Hanan , fait lapider Jacques le Juste, avant l’arrivée du procurateur Lucceius Albinus .