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Jésus de Nazareth

mardi 3 mai 2022, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 27 juin 2013).

Jésus de Nazareth (vers7/5 av.jc-vers 30 de notre ère)

La Palestine au temps de Jésus Juif de Galilée [1], qui apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem [2] pendant la fête juive de la Pâque [3], sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie prévu dans l’Ancien testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus est appelé Îsâ et est un prophète majeur.

Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien [4] depuis le 6ème siècle et grégorien [5], et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/Portail du christianisme/ Catégories/ Jésus de Nazareth

Notes

[1] La Galilée est souvent citée dans l’Ancien Testament, et sa partie septentrionale évoquée comme "la Galilée des Gentils" dans le Nouveau Testament. Elle est décrite par Flavius Josèphe qui évoque son histoire, son peuplement sa géographie, et lui donne deux parties : la Galilée supérieure, en grande partie peuplée de Gentils, et la Galilée inférieure, en grande partie peuplée de Juifs. Son nom de Galilée pourrait venir d’un peuplement celte, comme plus au nord la Galatie. Elle recouvrait avant la Captivité les territoires des tribus d’Issacar, de Zabulon, de Nephthali et d’Asher. Comme les Galiléens étaient de bons cultivateurs, plantant des figuiers, des oliviers, des noyers, des palmiers, des habiles artisans et de bons pêcheurs, la Galilée était prospère avec 400 villes, certaines très peuplées.

[2] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[3] C’est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible hébraïque, au cours de laquelle on célèbre l’Exode hors d’Égypte et le début de la saison de la moisson de l’orge qui inaugure le cycle agricole annuel. Elle commence le 14 nissan à la tombée de la nuit (qui correspond, selon les années, à la fin du mois de mars ou au mois d’avril dans le calendrier grégorien) et dure sept jours (huit en diaspora selon le judaïsme orthodoxe) dont seuls les premiers et les derniers sont totalement fériés. Elle inaugure en outre la période de l’omer au terme de laquelle est célébrée la fête de Chavouot.

[4] Le calendrier julien est un calendrier solaire utilisé dans la Rome antique, introduit par Jules César en 46 av. jc pour remplacer le calendrier romain républicain. Il a été employé en Europe jusqu’à son remplacement par le calendrier grégorien à la fin du 16ème siècle. Il reste utilisé dans la République monastique du mont Athos, ainsi que par quatre Églises orthodoxes : les Églises orthodoxes de Jérusalem, de Russie, de Géorgie, de Serbie, trois églises orthodoxes non reconnues par le synode : les Églises orthodoxes de Macédoine, du Monténégro et d’Ukraine, et marginalement par plusieurs régions du Maghreb, surtout Berbères en Afrique du Nord et dans le calendrier rûmi en Turquie. Le calendrier copte utilise la même structure que le calendrier julien avec quelques variantes d’application.

[5] Le calendrier grégorien est un calendrier solaire conçu à la fin du 16ème siècle pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage. À la demande de Grégoire XIII, des mathématiciens et des astronomes jésuites des universités de Salamanque et de Coimbra préparent les bases d’un nouveau calendrier depuis 1579. Adopté par le pape Grégoire XIII, dans la bulle pontificale « Inter gravissimas » du 24 février 1582, il est mis en application dans les États catholiques quelques mois plus tard. Le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 est le vendredi 15 octobre 1582 en Espagne, Portugal et les États pontificaux. Son usage s’est ensuite progressivement répandu dans les pays protestants, et à l’ensemble du monde jusqu’au milieu du 20ème siècle.