Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Louis de Joyeuse

dimanche 12 septembre 2021, par ljallamion

Louis de Joyeuse (mort en 1498)

Comte de Chartres-Seigneur de Bothéon, Bansac, Saint-Geniez, Rochefort, La Roche-sur-Yon et Champigny

Il fonda la branche des Joyeuse [1], comtes de Grandpré [2].

Fils de Tanneguy de Joyeuse , vicomte de Joyeuse, et de Blanche de Tournon [3]. Il avait pour frères aînés le vicomte Guillaume 1er et l’évêque Charles.

Louis fut conseiller et chambellan des rois Louis XI, Charles VIII et Louis XII.

À partir de 1477, pendant la minorité de son beau-frère, le comte François de Bourbon-Vendôme, il assura sa tutelle, celle des autres enfants de feu le comte Jean VIII, ainsi que le gouvernement du comté de Vendôme [4].

Louis fut également lieutenant au gouvernement de Paris, Ile-de-France, Senlis [5], Beauvoisis, Vermandois [6], Champagne [7] et Brie [8]. Il fut gouverneur de Mouzon [9] et de Beaumont-en-Argonne [10]. Le roi Louis XI lui donna la seigneurie de Marvejols [11] et La Roche-sur-Yon [12] en 1481.

Louis épousa, le 3 février 1477, Jeanne de Bourbon-Vendôme, dame de Rémalard [13], Préaux [14] et La Roche-sur-Yon, fille aînée de Jean VIII et d’ Isabelle de Beauvau , dame de La Roche-sur-Yon.

Veuf, il se remaria à Isabeau de Hallwin, comtesse de Grandpré, fille de Jean de Hallwin et de Jeanne de la Clite, dame de Commines.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Louis de Joyeuse/ Portail du Moyen Âge tardif / Catégories : Maison de Joyeuse/ Comte de Vendôme

Notes

[1] La maison de Joyeuse est une ancienne famille noble française, particulièrement influente au 16ème siècle, qui tire son nom de la ville de Joyeuse, dans le Vivarais. Elle était une branche de la famille de Châteauneuf-Randon. Elle a donné trois maréchaux de France et compte parmi ses membres le célèbre Anne, duc de Joyeuse (1560-1587), qui fut l’un des mignons du roi Henri III.

[2] Grandpré est une ancienne commune française située dans le département des Ardennes. Le village appartient tout d’abord aux comtes de Grandpré du 11ème siècle au 15ème siècle, puis il prend son essor sous le règne de la famille de Joyeuse à partir de Louis de Joyeuse, comte de Grandpré et par ailleurs arrière-grand-oncle d’Anne de Joyeuse, vicomte puis duc de Joyeuse.

[3] Tournon-sur-Rhône est une commune française située dans le département de l’Ardèche. En mars 1469, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s’accroisse. Le cardinal François II de Tournon, seigneur de la ville au 16ème siècle, rencontre le roi François 1er en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller, pendant 30 ans jusqu’à sa mort en 1547.

[4] Le comté de Vendôme est l’héritier du pagus vindocinensis qui était une subdivision de la cité des Carnutes. Le comté de Vendôme est constitué des châtellenies de Lavardin, de Montoire - dont les seigneurs deviennent comtes de Vendôme en 1218 - de Trôo et de Mondoubleau - annexé au comté en 1406. La seigneurie de Beaugency est un alleu qui passera aux comtes de Blois. Le comté comportait également une vicomté de Vendôme. Un acte de 1484, signale que le comté de Vendôme relevait à cette date du duché d’Anjou.

[5] Senlis est une commune française, sous-préfecture du département de l’Oise. Elle se situe sur la Nonette, entre les forêts de Chantilly et d’Ermenonville au sud, et d’Halatte au nord, à quarante kilomètres au nord de Paris. De fondation antique, séjour royal durant le Moyen Âge, la cité conserve de sa longue histoire un riche patrimoine et possède plusieurs musées. La vieille ville est constituée d’un ensemble de maisons et ruelles anciennes ceintes de remparts gallo-romains et médiévaux, autour d’une cathédrale gothique. Le comte Bernard de Senlis n’ayant pas d’héritier, la ville entre dans les possessions d’Hugues Capet au plus tard en 981, où il aurait été élu roi par ses barons en 987 avant d’être sacré à Noyon. La construction de la première cathédrale de Senlis commence à la fin du 10ème siècle. Sous les Capétiens, Senlis est une ville royale, demeure des rois de France, d’Hugues Capet à Charles X. Au 11ème siècle, Senlis semble être une ville d’une certaine importance, avec son château royal, le siège d’un diocèse, une cathédrale, au moins trois autres églises paroissiales, trois abbayes, dont Saint-Vincent refondée en 1065 par Anne de Kiev. La cathédrale Notre-Dame de Senlis naît à partir de 1154 sous l’impulsion du roi Louis VII. En 1170, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem établit une commanderie, un hôpital et une église à Senlis. Cet ordre était un gros propriétaire immobilier dans la ville, avec jusqu’à 130 maisons dans son actif, qui en partie existent toujours

[6] Le Vermandois est érigé en comté par Louis 1er, fils de Charlemagne, en faveur du fils illégitime de son aîné Pépin, roi d’Italie, dont la famille, dite des Herbertiens, le possédera jusqu’au milieu du 11ème siècle. Herbert IV, huitième descendant de Pépin, étant mort, Eudes, son fils, fut dépouillé par les barons de son comté, qui fut donné à Hugues de France dit ensuite Hugues 1er de Vermandois, frère du roi capétien Philippe de France, Hugues étant l’époux d’Adèle, fille d’Herbert IV. Le Vermandois passe ensuite à Raoul 1er, né en 1085, dit « le Vaillant » ou « le Borgne » connu aussi sous le nom de Raoul de Crépy. Il est le fils d’Hugues de France, comte de Valois et de Vermandois du chef de sa mère, Adèle. Il est de 1102 à 1152 le second comte de Vermandois et de Valois.

[7] Le comté de Champagne et de Brie est issu de la réunion des terres de la dynastie des Thibaldiens, c’est-à-dire la branche issue de Thibaut « le Tricheur » (Thibaud 1er de Blois) : comté de Meaux, comté de Troyes. Le comté de Champagne est rattaché au domaine royal par le mariage de Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, et du dauphin Philippe le Bel en 1284. Le rattachement est rendu définitif par leur fils Louis X le Hutin.

[8] La Brie est une région naturelle française située dans la partie orientale du bassin parisien, entre les vallées de la Marne, de l’Orge, de la Seine et la côte d’Île-de-France. Elle couvre une superficie d’environ 5 000 km²

[9] Mouzon est une commune française située dans le département des Ardennes. Jusqu’au 12ème siècle ce Castrum est le second siège des évêques et est le lieu de synodes mais surtout de rencontres : entre Robert II et Henri II en 1023, entre Calixte II et Henri V en 1119, entre Philippe Auguste et Frédéric Barberousse en 1187. L’abbaye sainte Vanne de Verdun avait obtenu de l’empereur Henri II de frapper monnaie à Mouzon, l’archevêque Ebles la rattachait à la monnaie de Reims. La charte de Beaumont en Argonne de 1182 marque un nouvel essor de la ville.

[10] Beaumont-en-Argonne est une commune française située dans le département des Ardennes.

[11] Marvejols, est une commune française située dans le département de la Lozère. Sous le règne de Henri IV, Marvejols était une ville royale et la capitale du Gévaudan.

[12] La Roche-sur-Yon est une commune du Centre-Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée

[13] Rémalard est une ancienne commune française, située dans le département de l’Orne

[14] Préaux-du-Perche est une ancienne commune française, située dans le département de l’Orne