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Marie (femme de Léon III)

samedi 13 mars 2021, par ljallamion

Marie (femme de Léon III) (morte après 718)

Impératrice byzantine-Épouse de l’empereur romain Léon III l’Isaurien

L'Empire Byzantin en 717, lors de la montée sur le trône de Léon III.Au début des années 710, le trône de l’Empire Byzantin est instable. L’empereur Justinien II est renversé et exécuté en 711. Sa déposition est suivie par les courts règnes de Philippicos de 711 à 713, Anastase II de 713 à 715 et Théodose III de 715 à 717. Tous les trois sont arrivés au pouvoir suite à des coups d’état menés par des factions de l’armée byzantine [1].

Une révolte menée par le stratège Léon du thème [2] des Anatoliques [3], et par Artabasde, stratège [4] du thème des Arméniaques [5], réussi à détrôner Théodose III.

Le 25 Mars 717, Léon est proclamé empereur dans la basilique Sainte-Sophie [6] Marie, sa femme, entre alors dans l’histoire en tant qu’impératrice consort.

En juillet 718, Marie donne naissance à un garçon nommé Constantin au cours d’un siège de Constantinople [7] par Maslama Ibn Abd al-Malik, un général du califat Omeyyade [8]. Le siège est rompu en août de la même année, et les forces omeyyades se replient.

Le 25, Maria prend le titre d’Augusta. Son fils est baptisé par le patriarche [9] Germain 1er de Constantinople. Constantin est proclamée coempereurs en août 720.

Léon reste empereur jusqu’à sa mort, le 18 juin 741. Marie a peut-être survécu quelques années à son mari mais ce n’est pas certain.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria, wife of Leo III »

Notes

[1] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[2] région

[3] Les Anatoliques ou le thème des Anatoliques sont un thème de l’Empire byzantin situé en Asie Mineure (Turquie actuelle). Après la division de l’Opsikion au milieu du 8ème siècle, il devient le plus important des thèmes de l’empire.

[4] Un stratège est un membre du pouvoir exécutif d’une cité grecque, qu’il soit élu ou coopté. Dans l’Empire byzantin, à partir du 7ème siècle, un stratège est le commandant d’un thème et de son armée. Il est le détenteur des pouvoirs civils et militaires au sein de cette province. Le terme de monostratège désigne un stratège qui a autorité sur plusieurs thèmes.

[5] Les Arméniaques ou le thème des Arméniaques sont un thème de l’Empire byzantin situé au nord-est de l’Asie Mineure (Turquie actuelle). Ce thème est l’un des quatre thèmes originels, créés vers la moitié du 7ème siècle.

[6] Ancienne église chrétienne de Constantinople du vie siècle, devenue une mosquée au 15ème siècle sous l’impulsion du sultan Mehmet II. Elle est édifiée sur la péninsule historique d’Istanbul. Depuis 1934, elle n’eétait plus un lieu de culte mais un musée. Le 10 juillet 2020, un décret du Conseil d’État turc décide de sa réouverture au culte musulman comme mosquée.

[7] Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel, Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis le 16ème siècle par les historiens modernes.

[8] Les Omeyyades, ou Umayyades sont une dynastie arabe de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 à 750. Ils tiennent leur nom de leur ancêtre Umayya ibn Abd Shams, grand-oncle de Mahomet. Ils sont originaires de la tribu de Quraych, qui domine La Mecque au temps de Mahomet. À la suite de la guerre civile ayant opposé principalement Muʿāwiyah ibn ʾAbī Sufyān, gouverneur de Syrie, au calife ʿAlī ibn ʾAbī Ṭalib, et après l’assassinat de ce dernier, Muʿāwiyah fonde le Califat omeyyade en prenant Damas comme capitale, faisant de la Syrie la base d’un Califat qui fait suite au Califat bien guidé et qui devient, au fil des conquêtes, le plus grand État musulman de l’Histoire.

[9] Le patriarcat œcuménique de Constantinople est, par le rang sinon par l’ancienneté, la première juridiction autocéphale de l’Église orthodoxe. Cette situation est liée au statut de capitale de l’Empire romain d’Orient dont jouissait autrefois Constantinople, l’actuelle Istanbul. Le patriarcat est un titre et une fonction de présidence attachée à un siège épiscopal, l’archevêché orthodoxe de Constantinople. Les orthodoxes considèrent que le patriarche de Constantinople n’a qu’une prééminence honorifique sur les autres Églises autocéphales orthodoxes, comme les papes d’avant le schisme de 1054.