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L’histoire pour le plaisir

Gondemar 1er

vendredi 7 juin 2019, par lucien jallamion

Gondemar 1er

Prince burgonde

Fils de Gondioc roi des Burgondes [1] est révélée par Grégoire de Tours.

Pour Grégoire de Tours dans son “Historia Francorum, Livre II, paragraphe XXVIII”, Gondemar, fils de Gondioc, et son frère Chilpéric II dit Hilpéric le Jeune, le père de Clotilde, sont morts assez rapidement, comme l’indique une lettre de l’évêque Avit de Vienne à Gondebaud, où il nous le montre affligé de la mort de ses frères.

La disparition de ces deux frères donne lieu à controverse. La documentation d’époque consiste essentiellement en un passage de Grégoire de Tours où celui-ci évoque formellement et de façon assez détaillée l’assassinat de Chilpéric et de son épouse par Gondebaud, mais sans en donner les circonstances.

Grégoire de Tours ne dit rien concernant le destin de Godomar. Justin Favrod précise que Chilpéric ou Hilpéric mourut selon toute vraisemblance avant son oncle Chilpéric 1er dit l’Ancien et que, vraisemblablement Godomar, comme son frère, ne régna pas.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Gondemar Ier/ Portail de la Bourgogne/ Roi des Burgondes

Notes

[1] D’abord cantonnés en Sapaudia les Burgondes commencèrent par grignoter le territoire gaulois vers l’ouest. En 457, Gondioc et Chilpéric Ier saisirent une première occasion de pousser leurs frontières. A l’été 457 le Valais, la Tarentaise, les villes de Besançon, Chalon sur Saône, Langres, Autun, Grenoble ainsi que Lugdunum, la vieille capitale des Gaules, se livrèrent pacifiquement aux Burgondes. Egidius, le généralissime de Majorien en Gaule reprit aussitôt la capitale des Gaules mais il abandonna aux rois Burgondes leurs nouvelles terres. Lugdunum reviendra aux Burgondes vers 467 lorsque Chilpéric 1er s’en empara, comme il s’empara également à la même époque de la ville de Vienne. Il profita probablement des troubles qui secouèrent entre 469 et 475 un Empire d’Occident, alors à l’agonie, pour porter jusqu’à la Durance les limites de son royaume. Les villes de Viviers, Gap, Embrun, Die, Sisteron, Orange, Apt, Cavaillon, Avignon devinrent villes burgondes. L’empereur Népos reconnut leurs conquêtes. Dès ce moment le royaume burgonde eut, ou peu s’en faut, les limites qu’il conserva dès lors. Ce territoire ne comprenait pas moins de 25 diocèses ou anciennes cités romaines : Auxerre, Langres, Besançon, Chalon sur Saône, Autun, Lugdunum, Genève, Windisch, Octodurum actuellement Martigny, en Suisse, Vienne, Valence, Carpentras, Orange, Avignon, Cavaillon, Vaison, Gap, Embrun, Sisteron, Grenoble, Aoste, Die, Viviers, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Apt. Mais les Burgondes gagnent ou perdent incessamment du terrain. Marseille et son port, Arles et la Provence gagnés vers 484, et perdus après la guerre contre les Francs, conquêtes éphémères, auront un moment fait partie de leur territoire. À son apogée, les contours du royaume burgonde touchaient, au nord, la ligne des Vosges et la Durance au midi ; d’orient en occident, ils s’étendaient de l’Aar à la Saône et la Haute-Loire. Ce fut le territoire soumis à cette royauté qui prit, une première fois, le nom de Burgondia dans une correspondance de Cassiodore et rédigée en 507 au nom de Théodoric le Grand.