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Raimond de Nîmes

lundi 17 juillet 2017

Raimond de Nîmes

Médecin-Prêtre et évêque de Marseille de 1267 à 1288

Epire ou Titus Pomponius Atticus trouva refuge lors de son séjourOriginaire de la ville de Nîmes d’où son nom, Raimond de Nîmes fut en 1262 prévôt du chapitre [1] de la ville de Marseille. Il était lié d’amitié avec Guy Foucois (ou Foulques) futur pape Clément IV qui le nomme en 1267 évêque de Marseille. Ses bulles sont du 23 décembre 1267.

Il n’approuva pas la décision de son prédécesseur Benoît d’Alignan au sujet de l’échange de la ville épiscopale ou ville haute de Marseille avec différents châteaux. Il estimait que l’église avait été lésée. L’examen de cette affaire fut confié par le pape au cardinal Richard. La procédure retint l’évêque à Viterbe [2] pendant toute l’année 1268, mais elle ne pu aboutir car le pape décéda et son remplacement ne fut réalisé que trois mois après. Raimond de Nîmes retourna dans son diocèse de Marseille.

En 1274 il assista au second concile général de Lyon [3] sous le pontificat de Grégoire X. Il eut à faire face au désordre qui régnait dans l’abbaye bénédictine féminine de Saint-Sauveur [4] et fut obligé de déposer son abbesse en 1278. Il fut grandement aidé par son vicaire général, Rostan de Noves qui devint archevêque d’Aix-en-Provence [5] en 1283.

Il se rendit à Rome en 1286 pour obtenir du pape Honorius IV un coadjuteur en raison de sa vieillesse. Il mourut le 15 juillet 1288

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Raimond de Nîmes/ Portail de Marseille/ Évêque de Marseille

Notes

[1] En religion un prévôt désigne la première dignité dans le cas du chapitre d’une cathédrale ou d’une collégiale (parfois désigné sous le titre de primicier)

[2] Italie

[3] Le deuxième concile de Lyon est un concile catholique convoqué le 31 mars 1272, qui s’est tenu à Lyon en 1274. Il a été présidé par le pape Grégoire X, réunissant environ 500 évêques, 60 abbés et plus de 1000 prélats. La première session s’est ouverte 7 mai 1274, avec 5 sessions additionnelles les 18 mai, 7 juin, 6 juillet, 16 juillet et 17 juillet. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de l’empereur Michel Paléologue et des membres du clergé grec et les ambassadeurs d’Abaqa Khan de l’empire Ilkhanide étaient présents.

[4] Le monastère féminin de Saint-Sauveur est installé intra-muros sur la rive nord du port, à l’opposé de Saint-Victor. De grande réputation dès l’origine sous le nom de Saint-Cyr, l’abbaye est en partie liée avec l’abbaye Saint-Césaire d’Arles, d’où provient sa première abbesse, Césarie. A l’instar de toute la ville, l’abbaye souffrit des ravages du 10ème siècle et fut rétablie en l’an mil sous le nom de Saint-Sauveur, dans de nouveaux bâtiments. Son histoire s’écrit entre soucis financiers et multiples tentatives de réformes pour un retour à l’observance d’une règle stricte. L’abbaye devient royale en 1678. Finalement en 1771, les religieuses déménagent dans l’ancien monastère des Récollettes, dont elles intègrent les biens et revenus à leur domaine. Elles quittent ces locaux en 1792, les bâtiments sont vendus en 1793 au titre des biens nationaux.

[5] Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’archevêque d’Aix-en-Provence est le président-né des États de Provence, le premier procureur-né du pays et le président-né de l’assemblée générales des communautés. De 1409 à la fin de l’Ancien Régime, il est aussi le chancelier de l’Université d’Aix.