Fils de Charles de Basse Lotharingie et de sa seconde épouse, Adélaïs, d’origine obscure, fille d’un vassal d’Hugues Capet.
Lorsque son père fut fait prisonnier par Hugues Capet à qui il disputait la royauté franque, ce dernier confia Louis à la garde de l’évêque Adalbéron de Laon, puis il réclama sa garde en 993 et l’enferma à Orléans (Loiret) où l’on perd sa trace.
Au printemps 993, le comte Eudes 1er de Blois, déçu qu’Hugues Capet et son fils aient refusé de lui conférer le titre de duc des Francs, imagina, en liaison avec Adalbéron de Laon, de les faire capturer lors d’une rencontre projetée à Metz avec l’empereur Otton III et de placer Louis sur le trône franc. Eudes 1er de Blois serait devenu duc des Francs et Adalbéron évêque de Reims. Hugues Capet et son fils prévenus firent échouer cette tentative.
Son épitaphe, à Sens (Yonne), affirme qu’il mourut au monastère de Saint Pierre le Vif [1] de maladie, après s’être fait moine in extremis alors qu’il retournait en terre d’empire après un pèlerinage au mont Saint-Michel.
En mourant, il laissa à ce monastère sa villa d’Ariscurt et un pallium, sans doute une précieux souvenir de ses origines royales.
Il est le dernier des Carolingiens issus de Louis le Pieux, le troisième fils de Charlemagne. Après sa mort, les Carolingiens ne furent plus représentés que par les Herbertiens de Vermandois, issus de Bernard, fils illégitime de Pépin, le fils aîné de Charlemagne.